Ces sanctions font partie des réponses jamais élaborées par le UE. Ils couvrent des secteurs tels que le commerce, la finance, la technologie, les biens à double usage, l’industrie, les transports et les articles de luxe. Une mesure clé consiste à interdire l’importation ou le transfert de pétrole et de produits pétroliers spécifiques de la Russie vers l’UE. Cela a un impact significatif sur les revenus destinés au financement des activités militaires.
Isolement financier et restrictions des médias
Un aspect des sanctions consiste à isoler les économie financièrement. Plusieurs grandes banques russes ont été déconnectées du système de paiement SWIFT pour perturber les transactions et la stabilité économique en Russie.
En outre, l’Union européenne a pris des mesures contre les médias soutenus par le Kremlin qui jouent un rôle dans la diffusion de l’information, en suspendant leurs licences de diffusion afin de limiter la circulation de récits trompeurs à travers le monde. L’Europe .
De plus, les sanctions sont conçues pour être flexibles et résilientes face à toute tentative visant à les contourner. Des stratégies spécifiques ont été mises en œuvre pour détecter et empêcher toute tentative de contournement des limitations imposées, garantissant ainsi que les sanctions restent efficaces pendant une période donnée.
Violations continues et droit international
Le Conseil européen a souligné qu’il était justifié de maintenir ces sanctions alors que la Russie persiste à agir en violation du droit international, notamment en ce qui concerne l’interdiction du recours à la force. Ces actions représentent une violation des normes et des responsabilités justifiant une réponse continue, voire intensifiée, de la part de la communauté mondiale.
Historique. Mesures d’élargissement
La première série de sanctions a débuté avec la décision 2014/512/PESC approuvée le 31 juillet 2014 en réponse aux actions de la Russie dans Ukraine, comme l’annexion de la Crimée. Au fil du temps, ces mesures se sont élargies pour englober toute une gamme. En plus des sanctions sectorielles, l’UE a imposé des contrôles sur les relations économiques avec la Crimée, Sébastopol et les régions ukrainiennes de Donetsk, Kherson, Luhansk et Zaporizhzhia qui ne sont pas sous contrôle gouvernemental.
Des sanctions, comme le gel des avoirs et l’imposition voyage des restrictions ont été imposées à diverses personnes et organisations liées aux actions.
Depuis le 24 février 2022, l’UE a mis en œuvre 14 séries de sanctions en réponse à l’invasion à grande échelle de la Russie. Ukraine. Ces actions sont particulièrement étendues et intenses, reflétant la gravité de la situation et la détermination de l’UE à contrer l’agression.
Le soutien de l’UE à l’Ukraine
Dans ses conclusions du 27 juin 2024, le Conseil européen a réaffirmé son soutien à Ukrainel’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays à l’intérieur de frontières reconnues. Le soutien de l’UE englobe une aide financière, économique et humanitaire ainsi qu’une assistance diplomatique. Le Conseil a fermement condamné l’escalade des attaques russes visant des civils et des infrastructures critiques telles que des installations énergétiques.
Le choix de l’Union européenne d’étendre les sanctions met en évidence sa position contre les activités qui menacent la paix et la sécurité mondiales. En prolongeant ces mesures, l’UE vise à maintenir la pression sur la Russie tout en plaidant pour une résolution conforme au droit.
Publié à l’origine dans The European Times.