Cette proposition, bien qu’elle ne représente pas encore officiellement la position du Conseil jusqu’à son adoption, vise à atténuer la détresse humanitaire persistante sur le terrain. Il vise également à créer des passages sécurisés pour l’acheminement de l’aide et à protéger le personnel des Nations Unies et les autres personnels humanitaires qui sont confrontés à des difficultés pour fournir une assistance vitale aux habitants de Gaza.
Principales différences
Si les deux textes visent une pause humanitaire, ils diffèrent dans leur approche, notamment sur le principal point de désaccord de la proposition russe : la mention explicite du groupe extrémiste Hamas, qui contrôle actuellement Gaza.
L’ambassadeur de Russie a déclaré l’urgence réunion Lundi, les puissances occidentales opposées à leur résolution ont « piétiné » les espoirs de désescalade, tandis que l’ambassadeur américain a déclaré qu’en ne condamnant pas le Hamas, la Russie « donnait une couverture à un groupe terroriste qui brutalise des civils innocents ».
Dans la recherche du consensus et de l’action collective, ce qui est particulièrement crucial en période de crise mondiale, les ambassadeurs s’efforcent généralement d’obtenir du soutien au moyen de résolutions qui définissent un plan d’action clair.
Il est courant que des projets de résolution rivaux ou parallèles émergent, obligeant les délégations à négocier les détails et à trouver des compromis, souvent lors de discussions privées.
Le chef de l’ONU se rendra dans la région
Les responsables de l’ONU s’engagent activement avec toutes les parties impliquées dans cette crise croissante pour réduire les tensions, créer des zones de sécurité et fournir une aide vitale et une assistance médicale à ceux qui en ont immédiatement besoin.
Secrétaire général António Guterres devrait arriver en Egypte jeudi pour rencontrer le président Abdel Fattah Al Sisi et d’autres.
Les dirigeants du monde entier appellent à la désescalade, alors que le président Joe Biden prévoit de se rendre en Israël et en Jordanie pour faire preuve de solidarité. La crise a commencé lorsque le Hamas a attaqué Israël le 7 octobre, entraînant une déclaration de guerre. Les agences humanitaires travaillent sans relâche pour fournir une assistance, mais la frontière sud de Gaza reste fermée. Tragiquement, le personnel de l’ONU, le personnel médical et les travailleurs humanitaires ont également perdu la vie. Certains craignent que la violence ne se propage aux pays voisins, déstabilisant ainsi l’ensemble de la région et au-delà.
Publié à l’origine dans The European Times.