Lundi, la commission Emploi a adopté un projet de mandat de négociation sur de nouvelles règles pour améliorer les conditions de travail sur la plateforme emploi. Ils réglementeront la manière de déterminer correctement le statut d’emploi des travailleurs des plateformes et la manière dont les plateformes d’emploi numériques devraient utiliser des algorithmes et l’intelligence artificielle pour surveiller et évaluer les travailleurs.
État fonctionnel
La personne effectuant le travail de la plateforme peut être soit un travailleur salarié, avec les droits du travail pertinents, soit un véritable employeur privé et capable de déterminer comment le service est mis en œuvre. Les règles adoptées visent à lutter contre le pseudo-indépendant, car il peut conduire à des conditions de travail précaires et à un manque de protection sociale, mais aussi à une concurrence déloyale, en particulier pour les petites et moyennes entreprises.
À cette fin, les députés ont convenu qu’une situation d’emploi déterminée par la plate-forme peut être contestée par le travailleur, un syndicat ou une autorité nationale, auquel cas le travailleur est présumé être employé par la loi. En cas de litige entre la Plateforme et le Travailleur, la Plateforme – et non le Travailleur – sera chargée de prouver qu’elle n’a pas embauché le Travailleur.
Les députés ont également fourni une liste de critères non obligatoires pour déterminer le statut d’emploi d’un travailleur, tels que le salaire fixe, l’horaire et le temps de travail fixes, les systèmes de classification, le suivi ou la supervision des travailleurs, les règles concernant l’apparence ou le comportement et les options de travail restreintes pour tout tiers. ou liberté de choix restreinte Assurance-accidents ou régime de retraite.
Gestion arithmétique
Alors que les plateformes de travail numériques surveillent et évaluent leurs performances, les travailleurs n’ont pas accès aux informations sur le fonctionnement des algorithmes, les données personnelles utilisées et la manière dont leur comportement affecte les décisions prises par les systèmes automatisés.
Les députés souhaitent empêcher les systèmes automatisés de prendre des décisions importantes et souhaitent que les États membres garantissent un contrôle humain de toutes les décisions qui affectent de manière significative les conditions de travail.
Ils ont rendu la gestion des algorithmes plus transparente en exigeant des plateformes qu’elles informent les travailleurs sur la manière dont la surveillance est utilisée et sur la manière dont elle affecte la relation de travail, la santé et la sécurité et les conditions de travail, ainsi que sur la résiliation des comptes, la promotion ou l’attribution de tâches. Les plateformes seront également tenues d’évaluer l’impact des décisions prises ou soutenues par des systèmes automatisés de suivi et de prise de décision sur les conditions de travail, la santé et la sécurité et les droits fondamentaux.
Pour renforcer la position des travailleurs, les députés ont également introduit des dispositions visant à intensifier le partage d’informations entre les autorités du travail concernées, la protection sociale, la fiscalité dans les affaires transfrontalières et les sanctions dissuasives.
Plateforme de travail numérique
Les députés européens soutiennent Proposition du comité Que les règles s’appliquent à toutes les plateformes numériques de travail, quel que soit leur lieu de création et à condition que le travail soit effectué dans l’Union européenne. Ils ont précisé la définition d’une plate-forme numérique de travail pour inclure les plates-formes qui fournissent l’externalisation ou l’attribution de tâches à un grand groupe de clients sur Internet (plateformes de travail en équipe ou de microtravail). Les députés font également la distinction entre les plates-formes numériques d’exploitation des passagers, qui sont couvertes par les nouvelles règles, et les services de répartition des taxis, qui sont réglementés par les législations nationales.
devis
Elisabetta Gualmini (S&D, IT), le chef de l’eurodéputé, a déclaré : « Aujourd’hui, trop de travailleurs des plateformes sont des travailleurs indépendants et sont coincés dans les limbes, sans droits du travail ni protections sociales. A travers ce rapport, nous veillons à ce qu’ils soient reconnus comme salariés ou indépendants, selon leurs conditions réelles de travail. De plus, il s’agit d’une première étape essentielle vers la protection de tous les travailleurs contre les abus algorithmiques. Les systèmes décisionnels automatisés ne peuvent pas être des boîtes noires ; Les partenaires sociaux pourront négocier la manière dont les algorithmes prennent des décisions sur les conditions de travail.
prochaines étapes
Le texte, adopté par 41 voix contre 12, constituera le mandat de négociation pour les futures négociations avec les gouvernements de l’UE.