Un processus de sélection compétitif
L’élection, qui s’est tenue lors de la session plénière de décembre à Strasbourg, a suivi un processus de sélection rigoureux. La commission des pétitions (PETI) a mené des auditions publiques le 3 décembre 2024, au cours desquelles six candidats ont présenté leur vision du Médiateurle rôle. Les candidats comprenaient:
- Teresa Anjinho (Portugal): Ancien Médiateur adjoint du Portugal.
- Emilio De Capitani (Italie): Ancien fonctionnaire du Parlement européen.
- Marino Fardelli (Italie): Médiateur de la région du Latium.
- Julia Laffranque (Estonie): Ancien juge de la Cour européenne de Droits de l’homme.
- Claudia Mahler (Autriche): Expert des droits de l’homme.
- Reinier van Zutphen (Pays-Bas): Médiateur des Pays-Bas.
Chaque candidat a exposé ses priorités, allant de l’amélioration de la communication et de la sensibilisation aux droits de l’homme au renforcement de la confiance entre les deux pays. UE les institutions et les citoyens. Anjinho a mis l’accent sur une communication efficace, la sensibilisation aux droits de l’homme et l’autonomisation des plaintes individuelles, ce qui a trouvé un écho auprès des membres du Parlement européen (MPE).
Le rôle du Médiateur européen
Créé par le traité de Maastricht en 1995, le Médiateur européen enquête sur les plaintes pour mauvaise administration au sein des institutions, organes et organismes de l’UE. Le Médiateur joue un rôle crucial en veillant à ce que les institutions européennes adhèrent aux principes de bonne administration, garantissant ainsi le respect des droits des citoyens. droits en vertu des traités de l’UE et de la Charte des droits fondamentaux de l’UE. Ce poste est essentiel au maintien de la transparence, de la responsabilité et de la confiance entre les institutions européennes et le public.
La vision d’Anjinho pour l’avenir
La nomination d’Anjinho intervient à un moment où l’UE s’efforce de renforcer ses processus démocratiques et d’accroître l’engagement des citoyens. Son engagement à lancer des enquêtes stratégiques de sa propre initiative et à favoriser les partenariats avec les bureaux des médiateurs nationaux, les établissements universitaires et les représentants de la société civile devrait apporter une nouvelle perspective au bureau du Médiateur. Anjinho vise à s’appuyer sur le travail de ses prédécesseurs, en se concentrant sur des mesures proactives pour résoudre les problèmes systémiques et améliorer la qualité de l’administration de l’UE.
Regarder vers l’avenir
Alors qu’Anjinho se prépare à prendre ses fonctions le 1er janvier 2025, la société civile et les hommes politiques européens anticipent la poursuite du travail essentiel du Médiateur pour promouvoir la transparence et la responsabilité au sein de l’UE. Son mandat devrait permettre de combler davantage le fossé entre les institutions européennes et les citoyens, en garantissant que les principes de bonne administration soient respectés dans tous les organes de l’UE.
Pour plus d’informations sur le Médiateur européen et les récentes élections, consultez le document officiel du groupe de réflexion du Parlement européen. Parlement européen
Publié à l’origine dans The European Times.