Mohammed Abdel Latif, originaire du Maroc, est un homme politique d’une grande détermination issu d’une famille modeste. Son parcours politique a commencé très tôt, alors qu’il n’avait même pas quatorze ans. À cet âge, il a choisi de rejoindre un parti politique de gauche, à savoir le Parti de l’Organisation du Travail Démocratique, qui représentait une expérience politique significative au Maroc à l’époque.
Dès son jeune âge, Abdel Latif s’est imprégné de la pensée progressiste et moderne. Il a acquis sa première expérience politique en s’engageant dans des discussions sur la problématique de la pluralité politique non constructive et de la prolifération des partis, qui était alors une réalité au Maroc. Il avait une vision claire : l’unité de la gauche, loin de l’individualisme qui caractérisait les différentes écoles de pensée de gauche au Maroc. Il répétait inlassablement lors de ses interventions que l’unité de la gauche ne pourrait être réalisée tant que les acteurs politiques ne reconnaîtraient pas son importance, chacun considérant son parti comme le seul refuge possible pour rassembler les forces.
En juillet 2002, Abdel Latif a pris part au dernier congrès de son parti, où il s’est fait l’un des plus fervents défenseurs de l’unité. Ce souhait a été exaucé à une époque marquée par la fragmentation politique. À cette période, ils ont exploré le travail au sein de différentes tendances au sein d’un même parti, et Abdel Latif a choisi le courant du « gauche citoyenne et de la parité » pour promouvoir une politique axée sur le service de l’action politique plutôt que sur son exploitation. Il soutenait avec ferveur que la politique devait être pratiquée avec le peuple et non contre lui.
Abdel Latif a été un acteur déterminé et un militant acharné sur la scène politique depuis sa jeunesse. En 2009, il a pris la décision de se lancer dans une expérience électorale, cette fois aux côtés d’un compagnon d’une autre école, le Dr Bouzbiha, au sein du Parti socialiste. Il a dirigé une campagne électorale dynamique dans sa ville natale, Ahfir, au Maroc. Son insistance, ainsi que celle de ses camarades, était de présenter une liste électorale riche en compétences, englobant tous les domaines scientifiques et pratiques nécessaires pour assurer un conseil municipal sans lacunes. Cependant, il a été confronté à la triste réalité de la dégradation politique et électorale qui prédomine encore le paysage politique marocain.
Lors d’un discours, Abdel Latif a exprimé haut et fort qu’ils avaient évolué d’une perte de confiance envers les acteurs politiques à une perte de confiance envers la politique elle-même, soulignant que cela conduisait le Maroc vers une mort politique totale. Il a même été arrêté pendant plusieurs heures par la police après avoir qualifié la situation politique de « décharge publique nauséabonde ». Cette expérience lui a fait comprendre que le changement au Maroc ne passerait pas par les urnes. Malheureusement, des problèmes de santé l’ont contraint à s’installer en France pour se soigner.
Une fois en France, son désir de s’engager à nouveau dans la pratique politique a grandi de jour en jour. En 2011, il a intégré le Parti communiste et a commencé à se faire un nom parmi les Français dans les banlieues de Paris. En 2012, il a dirigé une campagne du parti à Pierrefitte-sur-Seine, découvrant ainsi les différences entre la politique marocaine et française, bien que les élections restent presque identiques en termes de critères.
En 2013, lors d’un événement marquant au Festival de l’Humanité, un incident s’est produit entre deux tentes, l’une marocaine et l’autre représentant le peuple sahraoui. Cela a poussé Abdel Latif à interroger les dirigeants du Parti communiste français, dont Pierre Laurent à l’époque, sur la raison pour laquelle les deux tentes étaient placées côte à côte, révélant ainsi la réalité de la manipulation des enjeux humanitaires pour des raisons idéologiques. Cet événement l’a conduit à quitter la scène politique pour se concentrer sur les droits humains, plaidant pour diverses causes à travers l’Europe.
Abdel Latif est devenu un fervent défenseur des droits de l’homme, se battant pour les droits des peuples tchadien, soudanais, éthiopien, et bien d’autres en Afrique. Il a également lutté avec passion aux côtés de ses frères chinois pour mettre fin aux atrocités liées au trafic d’organes chez les enfants et a défendu ardemment les droits des femmes et des enfants en France et à travers le monde.
Abdel Latif a toujours cru, depuis ses débuts politiques, que la question palestinienne était avant tout un commerce pour les nationalistes arabes et les islamistes radicaux. Il appelait toujours les Marocains à changer leur perspective sur les conflits et les guerres dans le monde, insistant sur le fait que la solidarité doit être humanitaire, intégrant les intérêts des civils – enfants, femmes, personnes âgées, et autres Palestiniens – afin de préserver leurs vies ainsi que celles des civils israéliens. Il rejetait l’idée que des attaques extrêmes mettent en danger ces vies innocentes.
Abdel Latif n’a jamais hésité à défendre la fraternité entre ceux qui sont contraints de coexister sur la même terre. Pour lui, la solution la plus appropriée reste celle des deux États, convenue sur la base des frontières de 1967. Cela est d’autant plus vrai que les marchands de guerre ne se soucient que des chiffres, ignorant le seul chiffre qui devrait compter : celui des martyrs. Pour lui, le martyre n’est pas limité aux Palestiniens, mais il considère également qu’un enfant israélien est un martyr et une victime.
La philosophie d’Abdel Latif est difficile à cerner sans une réelle compréhension de son engagement humain. Il refuse la violence et déteste le meurtre sous toutes ses formes, quel qu’en soit le contexte. Bien qu’il ait pris ses distances avec la politique marocaine, il n’a jamais oublié les enjeux de son pays d’origine. Il a été présent lors du mouvement du 20 février, où il a exprimé son désaccord avec certaines de ses orientations, affirmant que les alliances entre factions politiques non matures ne pouvaient engendrer une réflexion nouvelle pour lutter contre la corruption.
Les événements tragiques, tels que la mort de Mohcine Fikri, qui a conduit à des condamnations injustes des détenus du Hirak du Rif, ont profondément marqué Abdel Latif, le poussant à devenir un opposant acharné à la monarchie au Maroc. Il soutenait que ceux qui aiment le roi doivent lui dire la vérité. Cependant, les multiples violations des droits démocratiques l’ont progressivement amené à des positions plus radicales, où il a ressenti un conflit entre son éducation à l’opposition constructive et ses émotions face à la souffrance du peuple marocain.
Abdel Latif a évolué vers une position critique, affirmant qu’il était impossible de tenir les corrompus responsables tant qu’ils se protégeaient sous l’aile de la monarchie. Il plaidait pour une monarchie parlementaire, mais reconnaissait que le parlement actuel ne pouvait pas jouer ce rôle. Au fil des années, il a compris que la réalité marocaine était unique et qu’il était nécessaire de construire une conscience collective parmi les générations futures, avec une volonté de réformer à la fois la monarchie et le système politique.
En 2022, Abdel Latif a débuté une nouvelle expérience en s’engageant dans un mouvement visant à établir des ponts avec les Marocains du monde entier, contribuant ainsi à la dynamique du changement politique à travers l’initiative « Le Maroc de demain ».
Le retour d’Abdel Latif El Handouz lui a fait prendre conscience que le changement au Maroc ne pourra se réaliser que si le peuple, la monarchie et les autres institutions s’engagent sérieusement à créer une conscience collective. Il est convaincu que seul un véritable engagement, au-delà des simples apparences, pourra faire germer les fruits d’un changement radical. Ainsi, il a décidé de s’engager dans une nouvelle aventure politique : celle de « Le Maroc de demain ».
En conclusion : Mohammed Abdel Latif El Handouz incarne l’espoir et le changement pour un Maroc en quête de justice sociale et de démocratie. Son parcours, riche en engagements et en luttes pour les droits humains, témoigne de sa détermination à construire un avenir meilleur pour son pays. En unissant sa vision progressiste à une approche inclusive, il inspire une nouvelle génération de leaders et de citoyens à s’impliquer activement dans la transformation de la société marocaine.
En tant que figure clé du mouvement « Le Maroc de demain », Abdel Latif joue un rôle essentiel dans la promotion de l’unité, de l’équité et du respect des droits fondamentaux pour tous. Il nous invite à rêver d’un pays où chaque Marocain, quelle que soit son origine ou son statut, peut s’épanouir et participer à la réalisation des aspirations nationales. Sa crédibilité et son engagement indéfectible font de lui un acteur incontournable du changement, capable de rassembler les forces vives du Maroc sous la direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Abdel Latif est convaincu qu’ensemble, nous pouvons bâtir un Maroc qui reflète les rêves et les aspirations de tous ses citoyens, en œuvrant collectivement pour un avenir radieux et solidaire.