« Pour résumer, on peut dire que le flexi-travailleur moyen est une femme, plutôt jeune et flamande », explique Jasper Hubeau. « Néanmoins, il existe un certain nombre de nouvelles tendances qui modifient quelque peu ce tableau. Par exemple, les premiers chiffres montrent que les nouveaux secteurs emploient principalement des hommes et des retraités ».
Ainsi, si les femmes sont plus nombreuses (54%) à flexi-travailler, la conversion en ETP fait apparaître une prépondérance d’hommes (51%). En d’autres termes, les hommes consacrent plus d’heures à leur flexi-job.
Les flexi-jobs semblent particulièrement populaires parmi les travailleurs relativement jeunes (25-39 ans). Néanmoins, il faut noter une augmentation du nombre des plus de 65 ans. Entre le premier trimestre 2023 et le premier trimestre 2024, le nombre de retraités a augmenté de 54%.
D’ailleurs, des différences importantes sont également perceptibles au sein des régions flamande et wallonne. Les flexi-jobs sont particulièrement populaires dans les arrondissements des grandes villes. En Flandre, par exemple, l’arrondissement d’Anvers remporte la palme avec un total de 15.483 flexi-travailleurs, soit 2.703,5 ETP. L’arrondissement de Gand occupe la deuxième place avec 9.371 flexi-travailleurs (soit 1.553,3 ETP). En Wallonie, Liège arrive en tête avec 2.663 flexi-travailleurs (soit 472,9 ETP).
« Ces chiffres indiquent que le flexi-travail est avant tout un phénomène urbain surtout populaire en Flandre », conclut Jasper Hubeau.