«Merci eu-LISA», a commencé son discours la commissaire Johansson, reconnaissant les efforts herculéens déployés par l’agence au cours de la dernière décennie. Le système d’entrée/sortie vise à rationaliser les processus de voyage tout en améliorant le cadre de sécurité qui protège Europe. En permettant des contrôles numériques aux frontières à tous les points d’entrée, ce système promet de transformer la façon dont Europe gère ses frontières.
Le commissaire a souligné le chemin parcouru vers ce système innovant, commençant par les bases législatives posées il y a dix ans, menant au développement technique initié six ans auparavant. « Transformer des textes juridiques en une réalité numérique, reliant tout un continent, c’est une entreprise colossale », a-t-elle souligné.
Le système d’entrée/sortie sera relié aux systèmes nationaux et européens existants, établissant ainsi une interopérabilité totale. Lorsqu’il sera opérationnel, il remplacera la pratique obsolète du tamponnage des passeports par des contrôles numériques, améliorant ainsi considérablement l’efficacité des passages frontaliers pour les non-résidents.UE voyageurs. Selon Johansson, plus de 700 millions de voyageurs vers l’Europe seront affectés chaque année par ces changements, ce qui rend la transition cruciale pour maintenir des mouvements transfrontaliers robustes mais fluides.
Le commissaire Johansson a évoqué les défis et revers potentiels rencontrés au cours de la phase de développement. Elle a félicité le personnel de l’eu-LISA pour sa résilience et son dévouement, même si le projet a connu des retards. « Il y a eu des revers. Il y a eu des retards. Mais vous n’avez pas abandonné », a-t-elle félicité, reconnaissant les sacrifices consentis, notamment les vacances manquées, pour respecter les délais du projet.
Le nouveau système renforcera également les mesures de sécurité en déployant des processus d’identification biométrique, utilisant des photos et des empreintes digitales pour empêcher l’utilisation de données frauduleuses. voyage documents. Cette mesure devrait renforcer la sécurité de 450 millions d’Européens en dissuadant les menaces potentielles, notamment l’immigration clandestine et l’utilisation abusive de faux passeports.
D’autres étapes vers l’intégration de systèmes informatiques à grande échelle au sein de l’UE se profilent à l’horizon, car l’eu-LISA travaillera également sur le système européen d’information et d’autorisation de voyage (ETIAS), dont le lancement est prévu en 2025, et sur les mises à jour d’Eurodac, essentielles au fonctionnement de l’UE. politique migratoire.
En terminant son discours, Johansson a souligné l’importance de la date de lancement prochaine, le 10 novembre. « Vous avez conçu ce système de gestion des frontières. Vous l’avez construit et vous le dirigerez », a-t-elle affirmé, insufflant confiance dans le leadership et les capacités de l’agence. Cette journée promet d’être une étape importante dans la mission actuelle de l’Europe visant à renforcer la sécurité tout en favorisant la facilité des déplacements, consolidant ainsi le rôle de l’eu-LISA en tant que pierre angulaire de la frontière numérique de l’Europe.
En conclusion, le discours du commissaire Johansson a souligné l’esprit de collaboration et l’engagement inébranlable derrière le développement du système d’entrée/sortie, promettant une nouvelle ère de gestion sûre et efficace des frontières pour l’Europe.
Publié à l’origine dans The European Times.