La Famille Missionnaire de Notre Dame (FMND) dirigée par le Père Supérieur Bernard Domini est actuellement impliquée dans un conflit en vertu de la législation antireligieuse mise à jour en France. Les accusations citent l’article 223 15 2 du Code pénal français, qui vise à protéger les mineurs et les personnes vulnérables contre l’exploitation. Cependant, les critiques du FMND soutiennent que la portée de cette loi pourrait potentiellement porter atteinte aux pratiques et libertés religieuses.
MIVILUDESchargé de surveiller et de traiter les tendances, est accusé d’examiner le catholicisme avec la même intensité qu’il l’a fait avec les petites communautés religieuses dans le passé, qui mériteraient également la protection des agences antireligieuses. Leurs rapports affirment que les traditions catholiques telles que les vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance sont des outils de « contrôle », tandis que les croyances établies sont qualifiées d’« informations trompeuses », destinées à manipuler les adeptes. Ces accusations font écho aux critiques souvent adressées aux groupes religieux dominants et aussi aux groupes plus petits, même si elles ne font que guider les gens vers une vie plus responsable et éthique, loin des excès d’immoralité imposés à la société par de trop nombreux canaux.
La FMND a répondu en déclarant que ses pratiques sont déformées et que l’engagement dans la vie tourne autour de la vocation personnelle d’un individu plutôt que du recrutement. Ils soulignent : « Dans le domaine de la vie, nous ne recrutons pas activement ! C’est à l’individu de répondre à un appel de Dieu. La congrégation affirme que les pratiques religieuses fondamentales ne doivent pas être interprétées à tort comme manipulatrices ou coercitives. Et c’est ici que des experts et des militants du monde entier disent à l’Église catholique, à ses prêtres et à ses religieuses, qu’ils devraient rechercher la même protection pour les religions plus petites et plus récentes, car une fois qu’une agence gouvernementale est autorisée ou soutenue pour s’occuper des petites religions, ils deviendront « courageux » et le feront également envers les religions les plus établies.
Cette situation met en lumière une problématique concernant la démarche de la MIVILUDES. Les critiques soutiennent que les actions de l’organisation (bien qu’elles fassent également l’objet d’une enquête de la Cour des comptes) démontrent un préjugé enraciné contre les expressions religieuses, qu’elles proviennent de religions établies comme le catholicisme ou de confessions minoritaires telles que Scientologie ou Les Témoins de Jéhovah. Ils soutiennent qu’un tel point de vue porte atteinte aux valeurs d’égalité et de respect de toutes les religions, plaidant pour un traitement équilibré et respectueux des pratiques religieuses, quelle que soit leur ampleur ou leur histoire.
Des voix mondiales, notamment la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale, ont exprimé leurs inquiétudes quant aux conséquences de la position juridique de la France, suggérant qu’elle pourrait violer le droit fondamental à la liberté et à l’expression religieuses.
Le procès du FMND incite à réfléchir au rôle de l’État dans le contrôle des pratiques religieuses. Il remet en question à la fois les principes et la liberté religieuse tout en appelant à un traitement équitable de toutes les confessions.
Cette situation particulière pourrait façonner les perspectives sur l’acceptation et la diversité religieuses en France, alors que la communauté s’efforce de déterminer l’étendue de l’implication de l’État dans les opinions, pratiques et traditions religieuses.
Publié à l’origine dans The European Times.