L’événement a souligné le rôle crucial des institutions internationales telles que l’ONU et l’UE dans la résolution des conflits et la formulation de politiques humanitaires visant à protéger les minorités persécutées. Les intervenants ont souligné les défis auxquels sont confrontées les communautés minoritaires qui manquent de plaidoyer international et de soutien diasporique, ce qui les rend vulnérables à la répression étatique et aux crises humanitaires.
Francesca Marino a souligné le sort des communautés baloutches et pachtounes qui subissent une oppression étatique prolongée sans attention internationale ni aide humanitaire significative. Hau-Yu Tam a partagé ses expériences directes en tant que militant communautaire et conseiller municipal au Royaume-Uni, abordant l’hostilité raciale et les défis liés aux demandes d’asile auxquels sont confrontés les migrants.
Ronan Lee (Université de Loughborough) a mis en lumière le génocide des Rohingyas en cours au Myanmar, soulignant la nécessité d’une attention mondiale et d’une action décisive pour lutter contre les déplacements et les persécutions. Marc Finaud, s’appuyant sur sa vaste expérience diplomatique, a réfléchi aux réformes nécessaires dans les politiques internationales en matière de réfugiés et de migrants pour répondre efficacement à ces crises humanitaires.
Le la conférence a servi de plate-forme critique pour que les décideurs politiques, les experts juridiques et les militants collaborent sur des solutions concrètes dans le cadre du discours sur les droits de l’homme. Il visait à favoriser un dialogue significatif et à promouvoir des mesures pratiques pour protéger les communautés vulnérables en Asie du Sud et au-delà.
Publié à l’origine dans The European Times.