La situation belge était devenue préoccupante depuis avril 2023, date à laquelle les producteurs et négociants de pétrole n’étaient plus autorisés à exporter les carburants très polluants vers l’Afrique de l’Ouest à partir des Pays-Bas. Vu la proximité géographique, le risque d’un déplacement des opérations vers le port d’Anvers était réel, avec pour conséquence une augmentation significative des exportations de « diesel sale ». Appliquant le principe de précaution, la Belgique a décidé de renforcer les normes d’exportation de carburants depuis son territoire.
Le nouvel arrêté royale stipule que les carburants (essence et diesel) destinés à l’exportation en dehors de l’UE et de l’EEE peuvent contenir un maximum de 50 mg/kg de soufre. Auparavant, cette norme était de 1 000 mg/kg pour l’essence et de 3 000 mg/kg pour le diesel. Conformément aux normes européennes, la présence du manganèse dans l’essence est limitée à maximum 2 milligrammes par litre. La teneur maximale en benzène de l’essence a été fixée sur base de la norme européenne applicable, soit un pour cent, volume par volume, car le benzène est un agent cancérigène.
Le nouvel arrêté royale stipule que les carburants (essence et diesel) destinés à l’exportation en dehors de l’UE et de l’EEE peuvent contenir un maximum de 50 mg/kg de soufre. Auparavant, cette norme était de 1 000 mg/kg pour l’essence et de 3 000 mg/kg pour le diesel. Conformément aux normes européennes, la présence du manganèse dans l’essence est limitée à maximum 2 milligrammes par litre. La teneur maximale en benzène de l’essence a été fixée sur base de la norme européenne applicable, soit un pour cent, volume par volume, car le benzène est un agent cancérigène.