Le Pavillon chinois fut créé à la demande du roi Leopold II. Après avoir visité plusieurs fois le panorama du ‘Tour du Monde’ à l’Exposition universelle de Paris en 1900, le roi demanda à Alexandre Marcel de construire un site architectural similaire aux abords du domaine royal de Laeken, afin de témoigner des bonnes relations entre la Belgique, la Chine et le Japon.
Agrandi et aménagé, inauguré en 1913 et tout d’abord destiné à devenir un restaurant de luxe, le Pavillon chinois abrita très vite une exposition permanente valorisant le commerce avec l’Extrême-Orient.
Fermé pendant la première Guerre mondiale, il passa ensuite, avec la tour japonaise, sous la tutelle du département des Sciences et des Arts des Musées royaux d’Art et d’Histoire. Ensemble, les deux édifices devinrent alors les Musées d’Extrême-Orient de Belgique. C’est ainsi que dans le Pavillon chinois, le public put découvrir pendant des années une belle collection de porcelaines léguée à l’Etat belge en 1946.
L’extérieur et l’intérieur du pavillon, ainsi que les annexes et les boiseries sculptées des façades exécutées à Shanghai, furent entièrement restaurés au début des années 1990 sous le contrôle de l’Institut royal du Patrimoine artistique selon le principe de restaurer plutôt que de remplacer les éléments d’origine.
Malheureusement, le Pavillon chinois et la tour japonaises furent fermés en 2013 en raison de défauts de sécurité et de stabilité.
Le Pavillon chinois est classé depuis décembre 2019, le jardin autour du pavillon est classé comme site depuis juin 1997.