Des dizaines de décideurs politiques, de scientifiques, de représentants de la jeunesse, d’ONG et d’organisations internationales se sont réunis à Bruxelles le 7 mars pour discuter de la protection des océans. Le Prince Albert II de Monaco, connu pour son engagement en faveur de l’environnement marin, a clôturé la réunion.
« Après plus de 17 ans de négociations, l’accord BBNJ a finalement été signé au printemps 2023 », explique Sophie Mirgaux, envoyée spéciale belge pour l’océan (SPF Santé publique). « Cet accord représente un progrès énorme pour la protection des océans. Il nous garantit la possibilité de créer des aires marines protégées dans les eaux internationales ». Près de 90 états (dont la Belgique) ont déjà signé l’accord, première étape pour la conclusion d’une convention internationale. L’accord doit maintenant être ratifié par au moins 60 de ces états pour que celui-ci entre en vigueur. Le 22 janvier, l’État insulaire de Palau était d’ailleurs le premier pays à ratifier l’accord BBNJ.
« La Belgique veut rester dans le peloton de tête », a déclaré le ministre fédéral belge de la mer du Nord, qui a ouvert la réunion. « Ce traité pour la protection des océans est une victoire pour le multilatéralisme, une victoire qui a permis à un petit pays comme le nôtre de faire la différence. Maintenant, nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers. Nous devons prendre des mesures urgentes pour transformer les mots en actions ».