Quels travaux menés jusqu’à présent pour anticiper et prévenir les risques de pénuries ?
La feuille de route précédente a permis de mettre en place des actions qui renforcent la prévention de pénuries pour les médicaments, notamment pour ceux qualifiés « d’intérêt thérapeutique majeur » (MITM). Ces mesures impliquent que les industriels doivent constituer des stocks de sécurité de leurs produits pour le marché national, que les grossistes n’ont plus la possibilité d’exporter et que les pharmaciens peuvent réaliser des préparations magistrales.
De nouvelles solutions ont été trouvées, en lien étroit avec les industriels du secteur, pour faire face à la tension en amoxicilline. Des accords prix-volumes permettent d’assurer son approvisionnement.
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a par ailleurs élaboré une charte de bonnes pratiques. Elle permet d’assurer le respect de l’éthique professionnelle et de coordonner les actions des acteurs de la chaîne pharmaceutique (dépositaires, grossistes-répartiteurs, industriels, pharmaciens d’officine et hospitaliers) en lien avec les autorités sanitaires.
Ces engagements sont complémentaires des actions mises en place pour le bon usage des produits de santé, notamment celui des antibiotiques. Ils contribuent à l’amélioration de la santé publique en garantissant une disponibilité équitable des produits de santé dans l’ensemble de la France, tout en assurant la qualité et la sécurité des médicaments pour chaque patient.
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