Au Parlement Marocain, une controverse a éclaté suite à la présentation de « cadeaux humains », qualifiés d' »esclaves », à la fille du président de la Chambre des conseillers. Des vidéos documentent cette pratique lors du mariage de la fille, Al-Naam Mayara, et ont suscité un fort mécontentement parmi les observateurs et l’opinion publique marocaine des droits de l’homme.
La représentante Fatima Al-Tamani de la Fédération de la gauche a réagi en envoyant une question écrite au ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, dénonçant un mariage qui semble encourager l’exclusion, en violation des conventions internationales et de la constitution du pays.
Al-Tamani souligne le caractère honteux de l’offre de cadeaux « humains » aux prétendus « esclaves », rappelant que les accords internationaux signés par le Maroc condamnent l’esclavage et la discrimination. Elle demande au ministre de la Justice de révéler les mesures qu’il prendra pour faire face à ces violations de la Constitution et des conventions internationales.
En vertu des lois internationales, telles que la Déclaration universelle des droits de l’homme et les conventions contre l’esclavage, de tels comportements sont inadmissibles. Ces normes condamnent explicitement toute forme d’esclavage, et le Maroc, en tant que signataire de ces accords, est tenu de respecter ces engagements. La situation soulevée au Parlement Marocain nécessite une attention particulière pour assurer la conformité aux normes internationales et nationales.