Le concert a eu lieu dans la salle principale de la Commission européenne lors d’une soirée musicale organisée à la veille du sommet européen, qui rassemble tous les dirigeants européens, dont le président français Emmanuel Macron, pour prendre des décisions cruciales concernant l’avenir de l’Ukraine et la situation. au Moyen-Orient.
Lors de sa prestation, Omar Harfouch a lu la sourate Al-Ma’idah 32 : « Le Tout-Puissant dit : et celui qui sauve une vie, c’est comme s’il avait sauvé toute l’humanité », devant des responsables et décideurs européens, tous sous le parrainage du commissaire européen Oliviér Várhelyi.
Lors de la lecture de cette sourate, le public a eu un visage surpris en entendant le Saint Coran, qui a été lu pour la première fois à l’intérieur du bâtiment de la Commission européenne. Très impliqué dans son combat pour la paix, Omar Harfouch a demandé aux dirigeants politiques de lui promettre une chose : qu’ils sauveraient chacun une vie après avoir entendu sa musique, composée pour l’occasion.
La nouvelle œuvre musicale du compositeur était composée de deux parties symbolisant les divisions du monde d’aujourd’hui : la première raconte une vie pleine et heureuse, remplie d’amour et de tolérance. La seconde décrit une vie de tristesse, de destruction, de peur, de perte de sécurité et d’espoir. Cela pose une question cruciale : dans quel monde voulons-nous vivre : le premier ou le second ?
Dès la fin de la première partie, jouée au piano avec l’orchestre, le public a chaleureusement applaudi les musiciens. À la fin de la deuxième partie, le public était debout et certains spectateurs n’ont pas pu retenir quelques larmes.
Le succès fut tel qu’Omar Harfouch et son orchestre furent aussitôt sollicités par les ambassadeurs présents dans la salle pour jouer cette composition dans toutes les villes européennes. A noter que lors de ce concert, Omar Harfouch était accompagné de sa violoniste officielle, l’Ukrainienne Anna Bondarenko, et d’un orchestre d’une quinzaine de musiciens de différentes nationalités : française, belge, syrienne, ukrainienne et macédonienne.
C’était également la première fois qu’un concert de musique classique avait lieu dans un bâtiment officiel de la Commission européenne à Bruxelles.
Publié à l’origine dans The European Times.