L’intelligence artificielle au cœur de la rencontre franco-japonaise
En cette année de présidence japonaise du G7, la question de la régulation de l’intelligence artificielle est au cœur des préoccupations des Français, entreprises et décideurs publics. Plusieurs événements sur cette thématique se sont d’ailleurs déroulés le 1er et 2 novembre dont le sommet sur la sécurité de l’IA (Royaume-Uni) et le processus d’Hiroshima sur l’IA au G7. Des discussions à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ou dans le cadre du Partenariat mondial pour l’intelligence artificielle sont également en cours.
La DGE et le MIC ont réaffirmé la nécessité d’améliorer l’articulation entre ces différentes enceintes afin de promouvoir une gouvernance globale, efficace et inclusive de l’IA.
En matière de protection des utilisateurs, la DGE a présenté les actions françaises contre les contenus en ligne préjudiciables, illicites et dangereux. Parmi elles, le projet de loi « Sécuriser et Réguler l’espace numérique », qui s’inscrit dans le cadre de l’adoption du règlement européen sur les services numériques lors de la présidence française du Conseil de l’Union européenne. La DGE et le MIC ont confirmé leur attachement à une plus grande responsabilisation des plateformes en ligne.
Les échanges ont également porté sur l’efficacité énergétique et la recyclabilité des infrastructures, tant 5G que 6G. Le gouvernement français fait de la compétitivité, la durabilité et la sécurité de ses réseaux une priorité, présentée à la délégation du MIC.
La prochaine édition de ce dialogue sera organisée par le Japon en 2024, à une date qui n’est pas encore définie.
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