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Données de santé européennes : meilleure portabilité et partage sécurisé

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Les commissions de l’environnement et des libertés civiles ont adopté leur position sur la création d’un espace européen des données de santé afin de renforcer la portabilité des données personnelles de santé et un partage plus sécurisé.

La création d’un espace européen des données de santé (EHDS), permettant aux citoyens de contrôler leurs données personnelles de santé et de faciliter le partage sécurisé à des fins de recherche et à des fins altruistes (c’est-à-dire à but non lucratif), a franchi une étape avec l’adoption d’un projet de position du Parlement. par les commissions de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire, ainsi que des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures. Les députés ont adopté le rapport mardi avec 95 voix pour, 18 contre et 10 abstentions.


De meilleurs soins de santé avec des droits de portabilité

La loi donnerait aux patients le droit d’accéder à leurs données personnelles de santé dans les différents systèmes de santé de l’UE (ce que l’on appelle l’usage primaire) et permettrait aux professionnels de la santé d’accéder aux données de leurs patients. L’accès comprendrait des résumés de patients, des ordonnances électroniques, des images médicales et des résultats de laboratoire.

Chaque pays établirait des services nationaux d’accès aux données de santé basés sur les MaSanté@UE plate-forme. La loi fixerait également des règles sur la qualité et la sécurité des données pour les fournisseurs de systèmes de dossiers de santé électroniques (DSE) dans l’UE, qui seraient surveillées par les autorités nationales de surveillance du marché.

Partage de données pour le bien commun avec garanties

L’EHDS rendrait possible le partage de données de santé agrégées, notamment sur les agents pathogènes, les allégations de santé et les remboursements, les données génétiques et les informations des registres de santé publique, pour des raisons d’intérêt public liées à la santé, notamment la recherche, l’innovation, l’élaboration de politiques, l’éducation, les patients. à des fins de sécurité ou de réglementation (utilisation dite secondaire).

Dans le même temps, les règles interdiraient certaines utilisations, par exemple la publicité, les décisions d’exclure des personnes de prestations ou de types d’assurance, ou le partage avec des tiers sans autorisation. En vertu de ces règles, les demandes d’accès à des données secondaires seraient traitées par des organismes nationaux, qui garantiraient que les données ne soient fournies que sous un format anonymisé ou, si nécessaire, pseudonymisé.

Dans leur projet de position, les députés souhaitent rendre obligatoire l’autorisation explicite des patients pour l’utilisation secondaire de certaines données de santé sensibles et prévoir un mécanisme de refus pour d’autres données. Ils veulent également donner aux citoyens le droit de contester une décision d’un organisme d’accès aux données de santé et permettre aux organisations à but non lucratif de déposer des plaintes en leur nom. La position adoptée élargirait également la liste des cas dans lesquels une utilisation secondaire serait interdite, par exemple sur le marché du travail ou pour les services financiers. Cela garantirait que tous les pays de l’UE reçoivent un financement suffisant pour fournir des protections contre l’utilisation secondaire des données et protéger les données relevant des droits de propriété intellectuelle ou constituant des secrets commerciaux.

Citations

Annalisa Tardino (ID, Italie), co-rapporteur de la commission des libertés civiles, a déclaré : « Il s’agit d’une proposition très importante et technique, avec un impact énorme et un potentiel énorme pour nos citoyens et nos patients. Notre texte a réussi à trouver le juste équilibre entre le droit du patient à la vie privée et l’énorme potentiel des données de santé numériques, censées améliorer la qualité des soins de santé et produire de l’innovation dans le domaine des soins de santé.»

Tomislav Sokol (PPE, Croatie), co-rapporteur de la commission de l’environnement, a déclaré : « L’espace européen des données de santé représente l’un des éléments centraux de l’Union européenne de la santé et une étape importante dans la transformation numérique de l’UE. Il s’agit de l’un des rares textes législatifs de l’UE dans lequel nous créons quelque chose de complètement nouveau au niveau européen niveau. L’EHDS responsabilisera les citoyens en améliorant les soins de santé aux niveaux national et transfrontalier, et facilitera le partage responsable des données de santé, stimulant ainsi la recherche et l’innovation dans l’UE.

Prochaines étapes

Le projet de position sera maintenant voté en salle plénière du Parlement européen en décembre.

Arrière-plan

La stratégie européenne en matière de données prévoit la création de dix espaces de données dans des domaines stratégiques tels que la santé, l’énergie, l’industrie manufacturière, la mobilité et l’agriculture. Cela fait également partie du Union européenne de la santé plan. Le Parlement demande depuis longtemps la création d’un espace européen des données de santé, par exemple dans des résolutions sur soins de santé numériques et la lutte contre le cancer.

Actuellement, 25 États membres sont en utilisant les services de prescription électronique et de résumé du patient basé sur MyHealth@EU.

Publié à l’origine dans The European Times.

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