Racontez-nous votre parcours en quelques mots. Qu’est-ce qui vous a attiré à la DGE ?
Ma carrière commence au ministère de l’Intérieur, où je suis restée six ans avant de travailler à Singapour, dans un cabinet d’avocats anglo-saxon. Puis, je suis revenue au ministère, pour ensuite repartir à l’étranger… J’ai finalement intégré la DGE il y a près de 15 mois, après 12 années passées entre Hong Kong, la Chine et la Russie, dans le secteur privé.
De retour en France, il me paraissait naturel de rejoindre la DGE, direction des entreprises par excellence, de par sa vision stratégique des filières et l’accompagnement qu’elle offre aux entreprises dans leurs grandes évolutions (digitalisation, développement durable…)
Il me semblait que ma connaissance du monde de l’entreprise – j’ai notamment dirigé des PME à Moscou – pouvait apporter un profil « terrain » à même de comprendre les problématiques propres aux PME, entre autres. Je suis ravie que l’on m’ait laissé ma chance, alors que j’avais quitté l’administration depuis de nombreuses années.
Qu’appréciez-vous le plus dans votre poste ?
Le pôle « Entrepreneuriat et Développement des entreprises », dont je fais partie, répond à des problématiques centrales pour les PME et ETI, comme le financement des entreprises, la création d’entreprises, l’accompagnement des entrepreneurs, le soutien aux femmes qui entreprennent…
L’équipe est également chargée du fonds de solidarité, un dispositif clé du soutien aux entreprises touchées par le COVID, et un grand succès, notamment grâce à l’action de la DGE. 45 décrets et plus de 35 Md€ : un effort jamais vu avec des aides versées pour le fonds en 6,5 jours en moyenne ! C’est une incroyable aventure, qui représente un travail intense, mais qui procure le sentiment d’avoir contribué à quelque chose d’utile pour les entreprises. Cela nous a aussi amené à expérimenter une nouvelle façon de travailler (avec le « mode projet »), à construire une relation de confiance unique avec différents interlocuteurs mais aussi, à nous remettre en question pour bien répondre aux besoins et à la commande politique.
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