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Étude Suède-Royaume-Uni : les antidépresseurs augmentent le risque de suicide chez les jeunes, aucun risque ne le réduit pour les adultes

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À une époque où l’on scrute de près les approches de santé et leurs possibles inconvénients, selon a publié The European Times, une récente étude suscite de nouvelles discussions. Celle-ci met en lumière la corrélation entre l’usage d’antidépresseurs et un accroissement du risque de comportements suicidaires parmi les jeunes âgés de 25 ans et moins.

Ce sujet a retenu l’attention constante de l’Église de Scientologie et de la CCHR, une organisation fondée par l’Église et co-fondée en 1969 par le professeur émérite en psychiatrie Thomas Szasz.

Sous la direction de Tyra Lagerberg du Karolinska Institutet de Stockholm (Suède), en collaboration avec l’hôpital Warneford de l’Université d’Oxford au Royaume-Uni, leur étude récemment publiée a analysé les dossiers de plus de 162 000 personnes diagnostiquées avec une dépression entre 2006 et 2018. Cette recherche a porté sur la fréquence des comportements observés au cours des 12 semaines qui ont suivi le début d’un traitement à base d’antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS).

Les résultats de l’étude sont à la fois frappants et inquiétants. Elle a révélé une augmentation marquée du risque de comportements suicidaires chez les individus sous traitement à base d’antidépresseurs. Des schémas préoccupants sont apparus, avec un triplement du risque de comportements suicidaires chez les enfants âgés de 6 à 17 ans. Les jeunes adultes, âgés de 18 à 24 ans, n’étaient pas en reste, affichant un risque doublé.

Dans le contexte de telles conclusions, maintes fois évoquées et confirmées au fil des décennies, la CCDH a agi en collaboration active avec les Nations unies et l’OMS. Cette commission a produit une multitude de rapports exhaustifs destinés au Comité des droits de l’enfant des Nations unies, mettant en lumière et dénonçant la surutilisation de médicaments psychotropes sur les enfants dans de nombreux pays européens. Ces efforts conjoints visent à renforcer les droits de l’homme au sein du système de santé mentale et à protéger les enfants des conséquences néfastes mises en évidence dans la plus récente étude menée par Tyra Lagerberg.

Les conclusions de Lagerberg résument de manière concise les découvertes : « Nos résultats confirment que les individus âgés de moins de 25 ans, en particulier ceux de moins de 18 ans, forment un groupe à risque élevé. » Ces découvertes ont soulevé des inquiétudes bien familières, incitant les organismes de réglementation, dont la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, à apposer des avertissements sur les emballages d’antidépresseurs dès 2004. En 2007, ces avertissements ont été étendus aux jeunes adultes jusqu’à 24 ans, soulignant ainsi l’urgence d’une prescription responsable.

Des débats controversés ont émergé quant à l’impact de ces avertissements. « Certains détracteurs, souvent motivés par des intérêts particuliers, font valoir que de telles mesures strictes pourraient potentiellement aboutir, de manière involontaire, à des cas de dépression non traitée et potentiellement à plus de suicides », a déclaré Ivan Arjona, le représentant de la Scientologie auprès de l’ONU. « Cependant, des recherches récentes ont réévalué les données des essais cliniques, renforçant la position prudente mais décidée de la FDA et mettant en évidence un risque accru manifeste de pensées et d’actes suicidaires chez les jeunes utilisant des antidépresseurs », a conclu M. Arjona après avoir pris connaissance des plus récentes découvertes.

Les résultats de cette recherche mettent en exergue que la préoccupation liée au lien entre l’usage d’antidépresseurs et le risque de suicide chez les jeunes ne se cantonne pas aux individus. Significativement, l’étude n’a pas relevé de réduction du risque comportemental lié à l’utilisation d’antidépresseurs chez les patients plus âgés ou chez ceux ayant des antécédents de tentatives de suicide. Cette découverte fascinante souligne la complexité des traitements antidépresseurs et suscite des interrogations sur leur efficacité et leurs risques potentiels.

Dans ce contexte, des études récentes ont également mis en lumière des tendances troublantes chez les adultes. Une nouvelle analyse des rapports de sécurité soumis à la FDA a révélé un taux de tentatives de suicide près de 2,5 fois supérieur chez les adultes prenant des antidépresseurs par rapport à ceux prenant des placebos. Plus surprenant encore, une étude portant sur des adultes émotionnellement stables et sans antécédents de dépression a démontré que l’utilisation d’antidépresseurs doublait le risque de pensées suicidaires et de comportements violents.

La diversité des rôles attribués aux antidépresseurs devient plus apparente lorsqu’on examine leur implication dans la prévention du suicide, comme le souligne le rapport. Bien que ces médicaments puissent être prescrits dans l’objectif de réduire le risque de suicide, un examen plus approfondi des enquêtes menées par les médecins légistes a révélé une statistique troublante : une proportion significative des décès impliquant des antidépresseurs a été considérée comme des suicides, souvent en relation avec des surdoses.

« Dans ce panorama complexe, il est important de saluer le travail entrepris par la Commission des citoyens pour les droits humains, qui a exposé les dangers inhérents à ce type de médicaments pour ceux qui, cherchant de l’aide, se sont malheureusement trouvés victimes de leurs effets secondaires », a déclaré M. Arjona.

La juxtaposition du travail collaboratif de la CCDH avec les préoccupations actuelles concernant l’utilisation des antidépresseurs souligne la complexité des débats entourant la santé mentale. Alors que les échanges se poursuivent et que la recherche évolue, l’attention demeure centrée sur le bien-être des populations vulnérables, en favorisant des solutions globales, étayées par des preuves, qui véritablement viennent en aide aux individus en difficulté.

En résumé, cette étude récente apporte une couche de complexité au débat en cours sur l’usage des antidépresseurs chez les jeunes. Cette problématique revêt une importance particulière lorsque l’on considère le risque accru de comportements suicidaires.

Ces résultats soulignent l’importance d’une évaluation minutieuse, d’une approche réfléchie et de décisions éclairées lorsqu’il s’agit de traiter la dépression et de gérer les enjeux de santé mentale au sein des groupes vulnérables. Naviguer dans ce domaine complexe renforce la nécessité d’une approche globale et multidisciplinaire, visant à favoriser la santé mentale tout en minimisant les risques potentiels.

La Commission des citoyens pour les droits humains, fondée en 1969 par des membres de l’Église de Scientologie et le psychiatre et humaniste Thomas Szasz, M.D., universellement reconnu comme l’un des critiques les plus autorisés de la psychiatrie moderne, s’est engagée à éradiquer les abus et à restaurer les droits de l’homme et la dignité dans le domaine de la santé mentale.

Jusqu’à présent, la CCDH a contribué à l’adoption de 228 lois visant à contrer les abus en psychiatrie et les violations des droits de l’homme à travers le monde.

Les références:
[1] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27729596/
[2] https://connect.springerpub.com/content/sgrehpp/25/1/8
[3] https://www.nature.com/articles/s41380-022-01661-0

Publié à l’origine dans The European Times.

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