Promotion de la non-discrimination et de l’égalité :
Selon Nazila Ghanea, la Rapporteuse spéciale sur la liberté de religion ou de conviction, il est impératif de veiller à ce qu’aucun individu ne soit victime de discrimination de la part d’un État, d’une institution, d’un groupe de personnes ou d’individus en raison de sa religion ou de sa conviction.
Les efforts inlassables des Procédures spéciales et du Comité de coordination visent à favoriser la compréhension, la coexistence, la non-discrimination et l’égalité pour tous les individus, en garantissant leur droit de jouir des libertés fondamentales et des droits de l’homme sans préjugés ni préjugés.
Manifestations de haine religieuse et d’intolérance :
Ghanea souligne le fait que l’intolérance et la haine religieuses se manifestent de diverses manières à travers le monde. Comme elle l’a dit avec justesse,
Ces actes non seulement entravent la jouissance égale des droits de l’homme, mais contribuent également à la perpétuation des divisions et des tensions sociétales, sapant l’essence même de la coexistence harmonieuse.
L’escalade des actes publics d’intolérance :
Les actes publics d’intolérance ont connu une recrudescence alarmante, en particulier en période de tension politique. Ghanea attire l’attention sur les motivations politiques sous-jacentes à ces démonstrations orchestrées d’intolérance, déclarant,
Selon Ghanea, il est crucial de condamner sans équivoque de tels actes, quelle que soit leur origine ou les individus responsables, afin de préserver la tolérance, la civilité et le respect des droits de tous.
Réaffirmer l’engagement envers les cadres des droits de l’homme :
Le Ghana souligne l’importance vitale du respect des cadres internationaux des droits de l’homme et du renforcement des engagements pour lutter contre l’intolérance et la violence fondées sur la religion ou la conviction. Elle affirme que « les réponses des autorités nationales à ces actes, ainsi qu’aux incidents connexes, doivent être conformes au droit international des droits de l’homme ». Entretenir des réseaux de collaboration, faciliter des actions constructives et promouvoir le dialogue interreligieux peut créer un environnement qui favorise la tolérance religieuse, la paix et le respect.
Protéger la liberté d’expression et lutter contre le discours de haine :
La liberté de religion ou de conviction et la liberté d’expression sont profondément interconnectées, dit-elle dans la déclaration, permettant aux individus d’exprimer leurs opinions contre l’intolérance et l’hostilité. Ghanea souligne à juste titre : « La liberté d’expression est cruciale pour combattre les stéréotypes négatifs, présenter des points de vue alternatifs et entretenir une atmosphère de respect et de compréhension entre les diverses communautés. Bien que le droit international interdise l’appel à la haine qui incite à la discrimination ou à la violence, il est essentiel d’évaluer chaque situation dans son contexte, en veillant à une analyse juste et complète, souligne la déclaration faite lors du débat urgent lors du 53e Conseil des droits de l’homme.
Le rôle des leaders et des communautés :
Ghanea souligne le rôle central des dirigeants politiques, religieux et de la société civile dans la lutte contre l’intolérance et la promotion de la diversité et de l’inclusion. Ces dirigeants détiennent le pouvoir de condamner sans équivoque les actes de haine et de favoriser la compréhension entre les communautés. Comme le déclare fermement Ghanea, « Nous sommes unis contre ceux qui exploitent délibérément les tensions ou ciblent des individus en raison de leur religion ou de leurs convictions ».
Conclusion:
Faire face à la vague croissante d’actes alimentés par la haine religieuse nécessite des efforts unis pour promouvoir la non-discrimination, la tolérance et la compréhension. Respecter les cadres internationaux des droits de l’homme, sans ignorer ceux qui se passent en Europe, condamner sans équivoque les actes d’intolérance, favoriser le dialogue et sauvegarder la liberté d’expression sont des étapes essentielles pour construire des sociétés inclusives et harmonieuses. En rejetant ceux qui exploitent les tensions religieuses et ciblent les individus en fonction de leurs croyances, nous pouvons tendre vers un monde où les individus peuvent librement pratiquer leur religion ou embrasser les croyances qu’ils ont choisies, à l’abri de la discrimination et de la violence. Comme Nazila Ghanea l’affirme avec justesse,
« Nos réponses à ces actes doivent être fermement ancrées dans le cadre du droit international des droits de l’homme. »
Nazila Ghanea, SR de l’ONU sur FoRB, 53e session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU
Publié primier a The European Times news