Les autorités sanitaires belges ont décidé cette semaine de traiter la maladie du COVID-19 comme la grippe commune, ont rapporté les médias locaux. Avec cette décision, la quarantaine obligatoire de sept jours après l’infection par la nouvelle maladie est établie.
La recommandation reste que les personnes souffrant d’une maladie respiratoire restent à la maison jusqu’à ce que les symptômes soient résolus,
ainsi que le port de masques de protection, notamment lors des interactions avec les personnes âgées. Dans les maisons de retraite, les responsables de la santé examineront les mesures nécessaires au cas où l’un des résidents tomberait malade. Dans les hôpitaux, les décisions sur la manière d’agir dans un cas donné seront prises par la direction de l’établissement de santé.
Plus tôt cette année, la Belgique a également levé les dernières restrictions massives liées au COVID-19
– port du masque dans les hôpitaux et les cabinets médicaux et les salles d’attente. Récemment, d’éminents experts locaux de la santé ont admis que la plupart des mesures strictes imposées en Belgique pendant la pandémie étaient plutôt excessives après les premiers mois de la maladie.
Pendant ce temps, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a tiré un certain nombre de conclusions de l’épidémie en cours de COVID-19, a rapporté la DPA.
L’autorité sanitaire basée à Stockholm a identifié quatre domaines dans lesquels des leçons pourraient être tirées de la pandémie pour aider les pays à mieux se préparer à de futures pandémies ou à d’autres urgences.
Parmi les enseignements figurent les avantages d’investir dans le personnel de santé, la nécessité de mieux se préparer aux prochaines crises sanitaires, la nécessité d’une communication des risques et d’un engagement communautaire, ainsi que la collecte et l’analyse de données, selon le rapport publié aujourd’hui par l’ECPCC. L’autorité souligne que tous ces domaines sont étroitement liés. Alors que la pandémie entre dans une phase d’intensité réduite, le rapport vise à attirer l’attention sur les actions de suivi qui pourraient contribuer à améliorer la préparation à la pandémie en Europe.
« La pandémie de COVID-19 nous a appris de précieuses leçons, et il est important de revoir et d’évaluer nos actions pour déterminer ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné. Nous devons être mieux préparés aux futures crises de santé publique et cela doit être fait par une action multisectorielle. Cela comprend l’investissement et le renforcement du personnel de santé publique, l’amélioration de la surveillance des maladies infectieuses, le renforcement de la communication des risques et de l’engagement du public, et la promotion de la collaboration entre les organisations, les pays et les régions », a déclaré la directrice de l’ECDC, Andrea Amon.
Le COVID-19 a atteint l’Europe au début de 2020, puis s’est propagé extrêmement rapidement. De nombreux pays ont d’abord réagi en imposant des restrictions importantes à la vie publique et en fermant leurs frontières.
Grâce au développement rapide et record des vaccins contre le COVID-19, il est finalement devenu possible en 2022 de maîtriser la situation. Les gens continuent d’être infectés, mais l’Europe est désormais loin des taux élevés d’infection et de mortalité du pic de la crise, a déclaré DPA.
Photo illustrative de Karolina Grabowska :
Publié à l’origine dans The European Times.