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Représentant du Secrétaire général de l’ONU sur les alertes FoRB de haine religieuse

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Escalade de la haine religieuse Récemment, le monde a été témoin d’une augmentation alarmante des actes délibérés et manifestes de haine religieuse, en particulier la profanation du Saint Coran dans certains pays européens et autres. Lors de la cinquante-troisième session du Conseil des droits de l’homme, Nazila Ghani, Rapporteuse spéciale sur la liberté de religion ou de conviction, a prononcé un discours puissant exhortant la communauté internationale à lutter contre l’intolérance, la discrimination et la violence fondées sur la religion ou la conviction. Cet article vise à approfondir les principaux points soulevés dans le discours de Ghani, en soulignant l’importance de la non-discrimination, le respect des cadres internationaux des droits de l’homme et le besoin urgent de promouvoir la tolérance au sein de nos sociétés.

Promouvoir l’égalité et la non-discrimination :

Selon le Rapporteur spécial sur la liberté de religion ou de conviction, Zila Ghana, il est essentiel de veiller à ce qu’aucun individu ne soit victime de discrimination de la part d’un État, d’une institution, d’un groupe de personnes ou d’individus sur la base de sa religion ou de sa conviction.

Les efforts inlassables des Procédures spéciales et du Comité de coordination visent à promouvoir la compréhension, la coexistence, la non-discrimination et l’égalité pour tous les individus, et à garantir leur droit de jouir des libertés fondamentales et des droits de l’homme sans préjudice ni parti pris.

Manifestations de haine religieuse et d’intolérance :

Ghani insiste sur le fait que l’intolérance et la haine religieuses se manifestent de différentes manières à travers le monde. Comme je l’ai si bien mentionné,

L’intolérance et la discrimination fondées sur la religion ou la conviction sont vécues de multiples façons, qui transcendent les frontières géographiques. Cela comprend la discrimination, l’exclusion, la restriction ou la manifestation d’une préférence fondée sur la religion ou les convictions.

Non seulement ces actions entravent la jouissance égale des droits de l’homme, mais elles contribuent également à perpétuer les divisions et les tensions sociétales, sapant l’essence même de la coexistence harmonieuse.

Escalade des actes publics d’intolérance :

Les actes publics d’intolérance ont connu une augmentation alarmante, en particulier en période de tension politique. Ghani attire l’attention sur les motifs politiques derrière ces manifestations coordonnées d’intolérance, en disant :

« Les motifs et objectifs politiques derrière ces manifestations publiques d’intolérance artificielles révèlent leur véritable nature : l’exploitation de la religion et des convictions pour répandre la haine. »

Selon Ganja, il est nécessaire de condamner catégoriquement de tels actes, quelle que soit leur origine ou les individus qui en sont responsables, afin de maintenir la tolérance, la civilité et le respect des droits de tous.

Réaffirmant l’engagement envers les cadres des droits de l’homme :

Ghani souligne l’importance vitale du respect des cadres internationaux des droits de l’homme et du renforcement des engagements pour lutter contre l’intolérance et la violence fondées sur la religion ou la conviction. Il souligne que « les réponses des autorités nationales à ces actes, ainsi qu’aux incidents connexes, doivent être conformes au droit international des droits de l’homme ». Favoriser les réseaux de collaboration, faciliter les actions constructives et promouvoir le dialogue interreligieux peut créer un environnement qui favorise la tolérance religieuse, la paix et le respect.

Protéger la liberté d’expression et lutter contre les discours de haine :

Dans la déclaration, elle a déclaré que la liberté de religion ou de conviction et la liberté d’expression sont étroitement liées, permettant aux individus d’exprimer leurs opinions contre l’intolérance et l’hostilité. Gaña note à juste titre que « la liberté d’expression est essentielle pour combattre les stéréotypes négatifs, offrir des perspectives alternatives et promouvoir une atmosphère de respect et de compréhension entre les diverses communautés. » Bien que le droit international interdise l’appel à la haine incitant à la discrimination ou à la violence, il est nécessaire d’évaluer chaque situation dans son contexte et de garantir une analyse juste et complète qui se réfère à la déclaration faite lors du débat d’urgence de la cinquante-troisième session de le Conseil des droits de l’homme.

Le rôle des leaders et des communautés :

Ghani souligne le rôle central des dirigeants politiques, religieux et de la société civile dans la lutte contre l’intolérance et la promotion de la diversité et de l’inclusion. Ces dirigeants ont le pouvoir de condamner sans équivoque les actes de haine et de promouvoir la compréhension entre les communautés. Comme le dit Ghani, « Nous sommes unis contre ceux qui exploitent délibérément les tensions ou ciblent des individus sur la base de leur religion ou de leurs convictions ».

Conclusion:

Contrer la vague croissante d’actes alimentés par la haine religieuse nécessite des efforts concertés pour promouvoir la non-discrimination, la tolérance et la compréhension. Adhérer aux cadres internationaux des droits de l’homme sans ignorer ceux qui se produisent en EuropeCondamner sans équivoque les actes d’intolérance, promouvoir le dialogue et protéger la liberté d’expression sont des étapes essentielles pour construire des sociétés inclusives et harmonieuses. En rejetant ceux qui exploitent les tensions religieuses et ciblent les individus en fonction de leurs croyances, nous pouvons tendre vers un monde dans lequel les individus peuvent librement pratiquer leur religion ou professer les croyances de leur choix, à l’abri de la discrimination et de la violence. Comme Nazila Ghani le confirme avec justesse,

Nos réponses à ces actions doivent être fermement établies dans le cadre du droit international des droits de l’homme.
Nazila Ghanieh, Représentante du Secrétaire général des Nations Unies sur le FoRB, cinquante-troisième session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies

Lien Source Almouwatin.com

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