En raison de la grande quantité de précipitations dans toute l’Europe, les volumes d’eau provenant du Danube sont largement supérieurs en quantité à l’eau du barrage rompu
La Russie a rejeté une offre des Nations Unies de fournir une assistance à la population touchée par les inondations suite à la destruction du barrage de Kakhovka. C’est ce que demande l’organisation mondiale, citant des agences mondiales.
Le nombre de morts a augmenté et les eaux polluées ont forcé la fermeture de plages dans le sud de l’Ukraine.
La destruction du barrage contrôlé par Moscou le 6 juin a provoqué des inondations dans le sud de l’Ukraine et le territoire occupé par la Russie dans la province de Kherson, détruisant des maisons et des terres agricoles et coupant l’approvisionnement en eau de la population civile.
Le nombre de morts est passé à 52, les responsables russes affirmant que 35 personnes étaient mortes dans les zones contrôlées par Moscou, et le ministère ukrainien de l’Intérieur faisant état de 17 morts et 31 disparus. Plus de 11 000 personnes ont été évacuées des deux côtés.
Les Nations Unies ont appelé la Russie à agir conformément à ses obligations en vertu du droit international humanitaire.
Le Kremlin accuse Kiev d’avoir saboté l’installation d’eau, dont le débit était de la taille du Grand Lac Salé aux États-Unis, pour couper une source majeure d’approvisionnement en eau de la Crimée et détourner l’attention d’une contre-partie « réticente ». attaque contre les forces russes.
L’Ukraine, à son tour, accuse la Russie d’avoir fait sauter le mur du barrage de l’ère soviétique, qui était sous contrôle russe depuis les premiers jours de la guerre.
Une équipe d’experts juridiques internationaux assistant les enquêteurs ukrainiens dans leur enquête sur leurs premières conclusions a déclaré qu’il était « très probable » que la destruction du barrage dans la région de Kherson ait été causée par des explosifs posés par les Russes.
Les autorités d’Odessa ont interdit la baignade sur les plages autrefois populaires de la mer Noire, ainsi que la consommation de poissons et de fruits de mer provenant de sources inconnues.
Les tests d’eau effectués la semaine dernière ont montré des niveaux dangereux de salmonelle et d’autres « agents infectieux ». La surveillance du choléra a également été mise en place.
Bien que les inondations aient reculé, le fleuve Dniepr, sur lequel le barrage de Kakhovka a été construit, a transporté des tonnes de débris dans la mer Noire et le long de la côte d’Odessa, provoquant une catastrophe environnementale, selon l’Ukraine.
Les niveaux de toxicité dans les organismes marins et sur le fond marin devraient s’aggraver et le risque de propagation des mines terrestres à terre augmente.
Au 29 juin, on observe le développement d’une situation hydrodynamique favorable, qui limite actuellement la possibilité d’entrer dans des eaux potentiellement polluées après la démolition du mur de la centrale hydroélectrique de Nova Kakhovka dans la zone d’eau bulgare de la mer Noire et sur la côte. Cela ressort d’une analyse menée par l’Institut d’Océanographie « Prof. Fritjof Nansen.
Au cours des derniers jours, on a observé le développement d’une situation hydrodynamique favorable, qui se traduit par le fait que dans la région du delta du Danube, le courant côtier se propage dans une direction nord-est avec une vitesse maximale de 35 cm / s, c’est-à-dire , un courant opposé au détournement dominant se forme, ce qui entrave la diffusion de l’eau des rivières dans le delta du Danube.
Selon des scientifiques de l’Institut de Océanographie de l’Académie bulgare des sciences Media Maritime.bg .
Deux flux se forment. Le premier, dans lequel des volumes d’eau plus importants sont entrés, a été comprimé par les courants et s’est propagé à la zone côtière par une série de tourbillons de petite taille.
La seconde comprend des quantités relativement faibles d’eaux polluées et a progressivement occupé la zone d’eau adjacente à la Crimée. Un mélange actif et une dispersion des polluants s’y sont produits.
Vers les 18 et 19 juin, le débit du golfe d’Odessa a fusionné avec l’eau provenant du Danube, et pour le moment ils ne peuvent être distingués qu’avec la disponibilité d’informations ou de données sur les signes caractéristiques de pollution de l’énergie hydroélectrique de Nova Kakhovka station, soulignent les océanographes.
Actuellement, de tels marqueurs ne sont pas disponibles et, à cet égard, les institutions responsables surveillent les concentrations de certains polluants, tels que le cuivre, le zinc, l’aluminium, les métaux lourds, les radionucléides et les bioéléments (azote et phosphore).
Il faut garder à l’esprit qu’en raison de la grande quantité de précipitations dans toute l’Europe, les volumes d’eau provenant du Danube dépassent largement la quantité d’eau de « Nova Kakhovka » qui peut atteindre l’embouchure du fleuve, contenant également des éléments vitaux et des polluants.
L’afflux d’eau douce a été responsable de la diminution de la salinité côtière fin mai et début juin, qui est tombée à 10-11. La salinité augmente actuellement et se situe autour de 14.
En général, ce sont des fluctuations saisonnières normales, mais elles sont particulièrement fortes cette année en raison de l’afflux d’énormes quantités d’eau douce du Danube, qui aide à disperser une éventuelle pollution de Nova Kakhovka, ont commenté les scientifiques.
Au cours des derniers jours, on a observé le développement d’une situation hydrodynamique favorable, qui se traduit par le fait que le courant côtier dans la région du delta du Danube se propage vers le nord-est avec une vitesse maximale de 35 cm / s, c’est-à-dire. un courant opposé aux formes de dérivation dominantes, qui empêche la diffusion des eaux fluviales dans le delta du Danube, par exemple IO – BAS.
Un courant à contre-courant de la dérivation dominante se forme, ce qui empêche la diffusion des eaux fluviales dans la région du delta du Danube.
Les scientifiques soulignent que la formation d’un tourbillon anti-tourbillon est attendue, qui se caractérisera par des échanges d’eau dans les prochains jours, ce qui favorisera également la rétention de l’eau du fleuve.
La formation d’un tourbillon anti-tourbillon est attendue, qui caractérisera les échanges d’eau dans les prochains jours, et qui favorisera également la rétention de l’eau du fleuve.
Selon les scientifiques, le deuxième flux actuellement formé est intercepté par le vortex quasi-stationnaire de Crimée, et de petites quantités entrent dans le système de circulation principal de la mer Noire.
De très petits volumes du deuxième flux d’eau potentiellement polluée qui a atteint la région de Crimée entrent dans le système de circulation principal de la mer Noire.
Les données satellitaires de Sentinel 2 montrent que la prolifération des cyanobactéries saumâtres se produit toujours dans le golfe d’Odessa. Il a également été observé qu’il y a une forte floraison dans la baie de Tendriv, qui n’est pas directement polluée par les eaux de Nova Kakhovka.
Les derniers résultats de l’analyse de la chlorophylle dans l’eau de mer montrent que sa concentration dans le golfe de Varna est 2,8 fois supérieure à celle de la station de Krapets. Les concentrations d’inflorescences n’ont pas été mesurées aux stations de Zlatni Piastsi et Shkorpilovtsi.
Dans la région des Krapets, différentes espèces de diatomées (Cerataulina pelagica, Cyclotella meneghiniana, Dacctiylosolen fragilissimus, Chaetoceros) continuent à prédominer, tandis que dans la baie de Varna les dinoflagellés (Gyrodinium spirale, Oblea rotunda, Gymnodinium, Gyrodinium).
Un scientifique roumain a des données brûlantes : la mer Noire est-elle polluée ?
Elle a souligné que les autorités sanitaires effectuent également une surveillance continue de l’eau près des plages
Pour le moment, aucune pollution n’a été détectée dans les eaux de la mer Noire près de la Roumanie. Cela a été annoncé à Maritime.bg par le Dr Laura Boichenko, biologiste, directrice scientifique de l’Institut national roumain de recherche marine « Grigore Antipa ».
Boychenko a rapporté que notre voisin du nord exerce également une surveillance constante dans les eaux de la mer Noire.
Elle a ajouté: « Nous avons une station côtière près de Constanta, et aucun changement n’a été détecté jusqu’à présent. »
Le Dr Boychenko a déclaré que les derniers échantillons d’eau de la mer Noire au sud de la frontière avec l’Ukraine avaient été prélevés lundi, en attendant les résultats des tests.
Le directeur de l’Institut roumain a annoncé que « les autorités sanitaires roumaines effectuent également une surveillance continue de l’eau près des plages, et il n’y a eu aucun changement dans sa qualité ».
Selon elle, tant en Bulgarie qu’en Roumanie, les médias sèment la panique dans la population.
