Réduire la dépendance de l’Europe aux matières premières critiques
Les crises traversées depuis 2020 ont démontré l’urgence de repenser le positionnement de l’Union européenne dans les chaînes de valeur mondiales, notamment pour les minéraux et métaux critiques (lithium, nickel, terres rares, gallium, tungstène…) dont nous dépendons pour construire de nombreux équipements.
Portée par la transition verte et numérique, la demande en métaux et minerais augmente, tandis que la rareté de l’offre intensifie la concurrence mondiale. C’est la raison pour laquelle les matières premières critiques ont été listées dans l’agenda de Versailles en 2022 parmi les six secteurs prioritaires pour réduire les dépendances stratégiques de l’Union européenne.
Pour sécuriser l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, les trois ministres ont convenu d’intensifier leur coopération au niveau des projets, en échangeant leurs données et en partageant les critères de soutien pouvant s’appliquer à des investissements conjoints dans des projets stratégiques.
Au cours de leur réunion, les trois ministres ont échangé leurs points de vue sur les défis à venir. Ils défendent notamment :
- Une déclinaison des objectifs d’extraction, de traitement et de recyclage par matière première stratégique (MPS)
- Le renforcement des mesures visant à promouvoir la réutilisation et le recyclage des matières premières stratégiques et des matières premières critiques (MPS/MPC) en Europe
- Des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ambitieux
- L’extension des listes des MPS/MPC, notamment afin d’inclure l’aluminium.
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