Des armes à feu et des munitions de plus en plus sophistiquées et de gros calibre font l’objet d’un trafic vers Haïti, alimentant une vague continue de violence des gangs qui tourmente les habitants depuis des mois, selon une nouvelle évaluation de l’ONU publiée jeudi.
L’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) rapport, Marchés criminels d’Haïti : cartographie des tendances en matière d’armes à feu et de trafic de drogueavertit qu’une augmentation récente des saisies d’armes, parallèlement aux rapports des services de renseignement et des forces de l’ordre, suggère que le trafic d’armes est en augmentation.
« Situation volatile »
« En fournissant une évaluation rapide des armes à feu illicites et médicament traite, cette étude de l’ONUDC cherche à faire la lumière sur flux de trafic favorisant les gangs en Haïti et alimentant davantage de violence dans une situation instable et désespérée pour aider à éclairer les réponses et le soutien au peuple haïtien », a déclaré Angela Me, chef du service de recherche et d’analyse des tendances de l’ONUDC.
La violence des gangs alimente le choléra
La violence liée aux gangs en Haïti a atteint des niveaux jamais vus depuis des décenniesa déclaré le Secrétaire général de l’ONU dans son Rapport de janvier au Conseil de sécurité – aggravant la gravité d’une épidémie de choléra, l’augmentation de l’insécurité alimentaire, déplaçant des millierset garder les enfants hors de l’école.
Dans le même temps, l’incidence de les homicides, les enlèvements et les déplacements augmentent à travers Haïti, qui souffre le plus droits humains et d’urgence humanitaire depuis des décennies. Les autorités ont signalé 2 183 homicides et 1 359 enlèvements en 2022, presque le double du nombre de cas de l’année précédente.
Bordures poreuses
Comme l’a montré l’évaluation de l’ONUDC, Haïti reste un pays de transbordement verser drogues – principalement cocaïne – et le cannabis entrant par bateau ou par avion dans les ports publics, privés et informels, ainsi que pistes clandestines.
Haïti bordures poreuses – comprenant 1 771 kilomètres de côtes et une frontière terrestre de 392 kilomètres avec la République dominicaine – mettent à rude épreuve les capacités du une police nationale sous-financée et en sous-effectifles douanes, les patrouilles frontalières et les garde-côtes, qui sont eux-mêmes la cible de gangs, a indiqué l’ONUDC.
L’évaluation fournit également une aperçu des réponses internationales, régionales et nationales à ce jour, y compris les efforts visant à accroître le soutien à l’application de la loi et à la gestion des frontières en Haïti.
Ça aussi met en lumière la nécessité de approches globales englobant investissements dans la police de proximitéla réforme de la justice pénale et enquêtes anti-corruption.