Besoin critique de protéger les droits
Dans le contexte de la transition politique vers un retour à l’ordre constitutionnel au Mali, le secrétaire général de l’ONU a souligné la nécessité impérieuse pour les autorités maliennes de protéger les droits de l’homme, notamment la liberté d’expression, qui est cruciale pour le fonctionnement d’une société démocratique. .
Il a exprimé toute sa confiance en la MINUSMA et en l’engagement et le professionnalisme de son personnel pour mettre en œuvre le mandat de la mission d’accompagnement du Mali et de son peuple, notamment dans la promotion et la protection des droits de l’homme.
La désignation ne s’applique pas à l’ONU
Soulignant la doctrine de la persona non grata, il a noté qu’elle n’est pas applicable au personnel de l’ONU. La doctrine est également contraire au cadre juridique applicable à l’ONU, y compris en ce qui concerne les obligations découlant de la Charte des Nations Unies et celles concernant les privilèges et immunités de son personnel.
Entrant dans la onzième année d’une crise sécuritaire chronique, le Mali est confronté à une instabilité permanente, à la violence et à la propagation des extrémistes et des groupes armés. Des inquiétudes persistent également concernant les activités du groupe Wagner dans le pays, un entrepreneur militaire privé basé en Russie.
À la fin du mois dernier, des experts indépendants des droits de l’homme nommés par l’ONU ont appelé les autorités maliennes à lancer une enquête sur l’exécution massive de civils en 2022, prétendument par les forces gouvernementales et l’entrepreneur militaire.
La MINUSMA a été créée en 2013 à la suite de l’insécurité dans le nord et d’un coup d’État militaire manqué par les rebelles islamistes, qui dominent toujours une grande partie du nord et du centre du pays.
Lien de Etoile d’Europe