Contexte
Le 8 novembre 2022, le Président de la République annonçait son objectif de réduction de -55 % des émissions industrielles françaises en 2030.
Dans cet objectif, une planification écologique a été mise en place. Cet outil de répartition des ressources et d’organisation permet de mettre en concordance les efforts des industriels et le développement de solutions technologiques pour la transition écologique telles que le recours à l’hydrogène, la capture de carbone, la chaleur renouvelable ou encore l’électricité bas carbone.
Création de « Zones Industrielles Bas Carbone »
Le 16 janvier 2023, le ministre délégué chargé de l’industrie a ainsi annoncé la création de « Zones Industrielles Bas Carbone », soutenues financièrement par l’État dans le déploiement de de technologies, infrastructures et réseaux de décarbonation. Ces zones « clé en main » seront consacrées à la réindustrialisation verte en permettant aux entreprises d’investir dans la transition écologique.
Dans le cadre de France 2030, deux projets ont été retenus pour l’appel à projets ZIBAC par le Gouvernement :
- les bassins industriels de Dunkerque,
- les bassins industriels de Fos-sur-Mer.
Ces zones industrialo-portuaires deviennent donc les premières « Zones Industrielles Bas Carbone » (ZIBAC).
Une dizaine de futures zones lauréates, les plus émissives, seront annoncées suite à la relève du 15 mai 2023.
Le projet DKarbonation
Porté par le groupement d’intérêt public Euraenergie, le projet DKarbonation fait partie des deux premiers lauréats de l’appel à projets. Situé dans la zone industrialo-portuaire de Dunkerque, il bénéficiera d’une aide globale de l’État de 13,6 millions d’euros. Cette aide permettra la réalisation d’études d’ingénierie et de faisabilité de décarbonation de la zone.
Ces études, réalisées sur la période 2023-2024, se concentreront sur plusieurs projets :
- autoroute de la chaleur,
- construction et intégration d’infrastructures CO2,
- électrification de la zone,
- production d’hydrogène bas carbone…
Elles détermineront également les besoins en infrastructures pour la décarbonation et les options à envisager pour la zone. A travers elles, l’objectif est aussi de consolider les 17 000 emplois déjà présent et de créer 3000 emplois supplémentaires directs et 7500 emplois indirects.
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