L’explosion a eu lieu dans une rue commerçante du centre ville. Outre les six victimes, l’attentat qualifié de «terroriste» par les autorités turques a fait plus de 50 blessés.
Jean-Charles Putzolu, avec agences – Cité du Vatican
Une explosion dans une rue très signalée du centre d’Istanbul a fait au moins 6 morts et 53 blessés dimanche 13 novembre à 16h20 heure locale. Prenant peu après la parole en direct à la télévision, le président Recep Tayyip Erdogan a laissé supposer qu’il pourrait s’agir d’un attentat terroriste dans lequel une femme pourrait être impliquée, sans fournir d’autres informations. Dénonçant un « vil attentat »le chef de l’État a assuré que les responsables, qui auraient pris la fuite, seraient recherchés et punis.
Des images mises en ligne sur les réseaux sociaux montrent des ambulances, des camions de pompiers et des policiers aux abords de l’avenue Istiklal, une artère populaire bordée de boutiques et de restaurants qui mène à la place Taksim. Les images de l’explosion sont actuellement examinées par la police et le bureau du gouverneur qui privilégient la piste terroriste.
L’organisme turc de surveillance des médias a imposé des restrictions temporaires aux reportages sur l’explosion – une mesure qui interdit l’utilisation de vidéos et de photos en gros plan de l’explosion et de ses conséquences. Le Conseil suprême de la radio et de la télévision a déjà imposé des interdictions similaires par le passé, à la suite d’attentats et d’accidents. L’accès à certains contenus sur Twitter et d’autres sites de médias sociaux, comme les vidéos, a été limité.
La Turquie a déjà été frappée par une série d’attentats meurtriers entre 2015 et 2017, menés par le groupe État islamique et des mouvements kurdes. Plus de 500 civils et membres du personnel de sécurité ont péri dans ces attaques.
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