La première cargaison de 20 000 tonnes a quitté les Pays-Bas sur un navire affrété par le Programme alimentaire mondial (WFP, MV Greenwich) mardi, et doit accoster au Mozambique, avant d’être acheminée vers le Malawi enclavé.
Plus d’expéditions à venir
« Ce sera le premier d’une série d’envois d’engrais destinés à un certain nombre d’autres pays sur le continent africain dans les mois à venir », a ajouté M. Dujarric.
Le PAM a déclaré dans un communiqué publié plus tôt dans le mois, lorsque l’accord résultant d’un accord en juillet, parallèlement à la réussite de l’Initiative céréalière de la mer Noire, a été annoncé pour la première fois, que le monde avait un besoin urgent d’ »efforts concertés » pour résoudre la pénurie alimentaire mondiale, qui a été exacerbée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Les deux pays sont les principaux exportateurs de produits alimentaires et d’engrais vers les marchés mondiaux en développement, et le PAM a déclaré que les petits exploitants agricoles ont été particulièrement touchés par la hausse des coûts, l’inflation et les blocages de la chaîne d’approvisionnement.
« Nous ne pouvons pas permettre que les problèmes d’accessibilité aux engrais dans le monde se transforment en une pénurie alimentaire mondiale », a déclaré le PAM. « Reconnecter les marchés des engrais est essentiel. »
« Pour la sécurité alimentaire mondiale »
Dans la déclaration de son porte-parole, le chef de l’ONU, António Guterres, a remercié la Russie, le Malawi et les Pays-Bas – en étroite coordination avec l’Union européenne – « pour leur volonté de permettre cette première expédition humanitaire critique d’engrais par le PAM, pour la sécurité alimentaire mondiale ».
M. Dujarric a déclaré que l’ONU était «poursuivre d’intenses efforts diplomatiques avec toutes les parties garantir les exportations sans entrave de denrées alimentaires et d’engrais essentiels de l’Ukraine et de la Fédération de Russie, exemptées de régimes de sanctions, vers les marchés mondiaux.
« La moitié de l’humanité »
Environ 50 % de la population mondiale dépend de produits agricoles qui impliquent des engrais. Depuis 2019, les prix ont grimpé d’environ 250 %, entraînant l’arrêt de la production de nombreux agriculteurs.
M. Dujarric a utilisé l’exemple des engrais azotés, où les pénuries de cette année pourraient entraîner une perte de production l’année prochaine, d’un montant stupéfiant de 66 millions de tonnes de cultures de base, comme le maïs, le riz et le blé.
C’est assez pour nourrir 3,6 milliards de personnes, « presque la moitié de l’humanité, pendant un mois »il a dit.
« Reconnecter les marchés des engrais est une étape cruciale assurer la sécurité alimentaire mondiale pour 2023 et les Nations Unies continueront de tout mettre en œuvre, avec toutes les parties, pour atteindre cet objectif.
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