Dans l’heure avant l’entrée en vigueur de la trêve, à 02H00 (01H00 en Belgique), des habitants de la bande de Gaza faisaient toujours état de bombardements et des sirènes d’alarme prévenaient toujours des habitants du sud d’Israël de tirs de roquettes.
Mais dès l’entrée en vigueur de la trêve, des Palestiniens ont célébré l’événement dans les rues du centre de Gaza, mais aussi de villes de la Cisjordanie occupée, tandis que l’armée israélienne ne faisait mention d’aucune nouvelle alerte à la roquette. Cet accord a été favorisé par l’Egypte, puissance régionale entretenant à la fois des relations avec Israël et le Hamas, mouvement considéré comme «terroriste» par l’Etat hébreu, l’Union européenne et les Etats-Unis.
Des premières rumeurs
Dans la journée, des rumeurs d’une cessation des hostilités fusaient pour mettre un terme à une dizaine de jours d’affrontements ayant fait au moins 232 morts côté palestinien et 12 morts en Israël. Or, la décision est tombée après une réunion du cabinet de sécurité israélien – regroupant le Premier ministre Benjamin Netanyahu, l’état-major de l’armée et des services de renseignement – qui a «accepté à l’unanimité» l’initiative égyptienne de «cessez-le-feu bilatéral sans condition».
Dans la foulée, le Hamas et le Jihad islamique -autre groupe armé palestinien de Gaza- ont confirmé l’entrée en vigueur dès 02H00 locales vendredi de cette trêve annoncée après plus de dix jours d’affrontements sanglants avec Israël.