11/12/2020
En France, une restauratrice de 36 ans a mis fin à ses jours suite aux restrictions sanitaires mises en place. Son établissement n’a pas eu l’autorisation de l’Etat pour rouvrir le mois dernier. Le mois dernier, on apprenait avec tristesse la mort d’Alysson, qui avait mis fin à ses jours suite à la fermeture de son barber shop. Quelques heures avant, c’est un autre fait divers dramatique qui se déroulait en France, dans des circonstances en de nombreux points similaires.
Ghislaine Boriller, une jeune restauratrice de 36 ans, s’est suicidée dans un contexte qui n’est pas encore clairement établi, suite à la non-réouverture de son établissement. Si l’on ne sait pas précisément ce qui l’a poussée à commettre cet ultime geste de désespoir, elle aurait particulièrement mal vécu de ne pas être sélectionnée parmi les restaurants qui pourraient continuer à accueillir les routiers malgré la crise.
« Un sacré coup »
En effet, ceux certains de ces établissements ont obtenu cette autorisation de 18h à 6h, afin de permettre aux routiers de continuer leur métier normalement. Mais le Kenyah, que détenait Ghislaine à Plougoumelen, dans le Morbihan, n’avait pas obtenu cette dérogation. « Elle n’allait vraiment pas bien. L’annonce lui a mis un sacré coup », explique un voisin à propos de cette maman de 10 ans.
Sur les réseaux sociaux, de nombreux hommages lui ont été rendus, à commencer par celui d’un groupe de routiers. Les camionneurs ont d’ailleurs été invités à klaxonner pour manifester leur soutien à la jeune femme.
Source Metro