Si demain Anais se choppe ce putain de virus, elle sera automatiquement non prioritaire car handicapée et pas autonome (cfr le témoignage du Dr Ph. Devos ci-dessous).
Et il en sera de-même pour toute personne en situation de handicap et pour nos parents âgés qu’on laisse déjà décrépir dans leurs résidences.
De quel droit la Vie d Anais ou de quiconque mériterait t’elle moins d’être vécue qu’un autre ?
Dans quelle société vivons nous ?
Une telle discrimination est inadmissible dans un état de droit. Pour rappel, les Nations Unies disent : No exceptions with COVID-19: “Everyone has the right to life-saving interventions”
Cela fait un mois que le confinement est en place et qu’on connaît les enjeux. S’il manque de places, il faut en créer en urgence comme en Chine. Si il manque de respirateurs, on saute les règles de validation et on accepte toutes les solutions de secours qui existent. Et p… magnez-vous le cul pour les masques, blouses, test de dépistage ou d’anti-corps.
Elle s’appelle Anais … et je poursuivrai l’Etat belge pour « non assistance à personne en danger » si on ne traite pas ma fille comme une citoyenne ordinaire et je soutiendrai toute victime d’une telle discrimination.
Flora ARRABITO sa maman
Voici ce qu’a déclaré le DR Ph. DEVOS (de l’Absym) : « Tout dépend des places disponibles en réanimation et des médicaments disponibles.
Le Gouvernement a beau dire qu’il n’y a pas de difficultés en termes de places et de médicaments ce qu’on voit nous c’est qu’on se retrouve parfois 3 jours sans médicaments le temps qu’on soit livré par l’État qui a tout bouclé et donc dans ces conditions là effectivement certaines unités ont défini des critères d’admission basés sur le niveau de dépendance des personnes, donc si une personne a besoin d’aide pour se laver, pour s’habiller, pour se nourrir etc elle devient non prioritaire. Non prioritaire veut dire qu’elle peut être admise aux soins intensifs, simplement en fonction de l’occupation des soins intensifs et du niveau de médicaments que l’Etat veut bien nous donner, si on est obligés à faire des choix, dans ces choix elles sera non prioritaire. Si l’Etat respecte ses engagements et nous livre à temps, ce qu’il ne fait pas pour le moment et nous permet d’avoir une capacité de soins intensifs qui permet de recevoir les gens elle sera reçue mais tout dépend de l’approvisionnement que nous allons recevoir de l’Etat et pour l’instant il est discontinu. »
Parents ou personnes concernées, copiez ce texte, adaptez-le et publiez-le sur votre profil.
Source page Facebook Flora Arrabito