Le sénateur Georges-Louis Bouchez est le nouveau président du MR. Lors du second tour de l’élection interne, le Montois a obtenu plus de suffrages que son opposant Denis Ducarme, a-t-on appris vendredi de bonnes sources. Voici le résultat au terme du dépouillement : 62 % pour Georges-Louis Bouchez et 38 % pour Denis Ducarme.
Georges-Louis Bouchez, malgré son jeune âge (33 ans), est parvenu à capitaliser le soutien de nombreux « barons » du Mouvement Réformateur durant la campagne, au grand dam du plus expérimenté Denis Ducarme (46 ans).
Arrivé en tête avec 44,59 % des votes des militants lors premier tour, M. Bouchez bénéficiait d’une avance relativement confortable sur l’actuel ministre fédéral de l’Agriculture, crédité pour sa part de 25,12 % des suffrages.
Malgré le soutien de Christine Defraigne, arrivée 3e lors de ce premier tour (14,01 %), Denis Ducarme n’est pas parvenu à combler son retard. Sa mission était d’autant plus complexe après le ralliement des deux autres candidats malheureux, Philippe Goffin et Clémentine Barzin, à Georges-Louis Bouchez.
L’une des premières tâches du successeur de Charles Michel – intronisé ce vendredi président du Conseil européen, une fonction qu’il prendra officiellement dimanche – sera de désigner un ou plusieurs remplaçants au vice-Premier ministre libéral et ministre des Affaires étrangères et de la Défense, Didier Reynders, lui aussi en partance pour l’Europe en tant que commissaire. L’actuel ministre des Pensions, Daniel Bacquelaine, pourrait reprendre certaines de ses compétences. Les noms de Vincent De Wolf et Philippe Goffin circulent également pour monter dans l’exécutif en affaires courantes de Sophie Wilmès. Une décision à ce sujet devrait être prise dès ce week-end.
Par la suite, Georges Louis-Bouchez devrait rapidement participer pour le MR aux travaux en vue de la formation d’un gouvernement fédéral. « Un gouvernement avec la N-VA reste le plan A. Il réunirait les premiers partis de chaque côté de la frontière linguistique. Mais si le PS ou la N-VA font preuve de mauvaise volonté, il faudra passer au plan B » (une coalition arc-en-ciel, ndlr), déclarait-il encore ce jeudi dans La Libre Belgique.
Source Belga