1er mai 2019 – 07h20 – Monde
Republié par ALMOUWATIN le 01 Mai 2019 à 21h50
Désignée comme un « site historique et culturel majeur protégé au niveau national », la mosquée du Gansu datant du XIIIème siècle, à l’Ouest de la Chine, a été démolie par les autorités locales, dans une opération de « sinisation » des religions.
Parce que son architecture est « trop arabe » au goût des autorités, le patrimoine de 800 ans a été effacé afin de minimiser l’impact des religions et réduire tout déséquilibre idéologique au sein de la société chinoise, une forme de « sinisation des religions ».
Selon français.rt, cette politique chinoise, initiée en 2015 par Pékin, interdit aux ressortissants de religions différentes la création de toute institution sans affiliation aux organismes étatiques. Les églises et mosquées sont interdites aux mineurs et les différents cultes religieux doivent être contrôlés.
D’après des ONG et des experts de l’ONU, plus d’un million de musulmans ont été internés dans des camps de détention, dans un but d’absorber la menace de radicalisation ou d’extrémisme. Des camps que Pékin qualifie de« centres de formation professionnelle », destinés à faciliter l’insertion professionnelle.
Sur les cinq religions existant en Chine, Protestantisme, Catholicisme, Bouddhisme, Taoïsme et l’Islam, ce dernier représente 2% de la population chinoise.
Source bladi.net