Savez-vous comment est né le christianisme, qui l’a fondé, en quelle année ? Découvrez-le…
Le christianisme prend naissance dans le Judaïsme. Au début de notre ère, les Juifs vivaient sous la domination romaine et attendaient la venue d’un Messie (Hébreu : Mashia, Grec : Christos), c’est-à-dire d’un envoyé de Dieu qui libèrerait le peuple et serait son roi. Dans l’Ancien Testament (1ère partie de la Bible) il y a plus de 300 prophéties parlant de ce Messie. Elles parlent de son lieu de naissance, Bethléem (Michée 5: 1), du fait qu’il naîtrait d’une fille vierge (Esaïe 7 :14), du fait que ce serait un enfant qu’on appellerait Dieu (Esaïe 9 :5). Il était annoncé qu’il ferait des miracles (Esaïe 35: 5-6), mais qu’il serait mis à mort (Esaïe 53 :12), crucifié (Psaume 22: 17). Il était également question de sa résurrection (Psaume 16: 10).
Jésus (en Hébreu : Joshua ou Jéhoshua, qui veut dire « l’Eternel sauve ») est né dans ce contexte d’attente du Messie, en l’an 4 ou 6 avant notre ère (il y a eu une erreur de datation dans notre calendrier). Il est né à Bethléem, d’une fille vierge, Marie. Joseph, fiancé alors à Marie, l’épousera et gardera l’enfant avec lui, malgré la forte condamnation de la société de l’époque sur une femme ayant un enfant sans être mariée.
Vers l’âge de 30 ans, Jésus débute un ministère public et itinérant de prédicateur et d’enseignant, à travers tout le pays d’Israël. Il ne se soucie pas de lui-même pour se marier, devenir riche, ou se faire acclamer ; il dit » ma nourriture est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son oeuvre » (Evangile de Jean 4:34). Partout où il passe, il annonce que Dieu aime les hommes et qu’il est venu les sauver. Au nom de l’amour de Dieu, il accomplit beaucoup de miracles et de guérisons et ressuscite des morts (faits relatés tant dans les Evangiles que par la littérature de l’époque). Il se choisit 12 disciples qui le suivront pendant ses 3 ans de pérégrination (voir le dossier sur : Jésus)
Jésus annonce à ses disciples qu’il est le Messie venu pour libérer les hommes. Il dit surtout qu’il est Dieu lui-même : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Evangile de Jean 14: 9) ; « Moi et le Père nous sommes un » (Evangile de Jean.10:30). Comme Dieu, il dit être sans péché(Evangile de Jean.8:46), c’est-à-dire sans mal en lui, sans l’ombre d’une mauvaise pensée, sans dire ni faire quoi que ce soit de mal. (voir : Jésus est-il Dieu ?)
Jésus annonce qu’il mourra en martyre. Ses disciples ne comprennent pas : à leurs yeux, la mort de leur leader est un échec. Jésus leur explique qu’il doit mourir pour le genre humain, afin de prendre sur lui les péchés des hommes, et ainsi leur offrir le pardon de Dieu et la vie éternelle. Il leur annonce aussi qu’il ressuscitera. C’est en ce sens qu’il est le libérateur promis.
Des foules énormes suivent Jésus et viennent pour l’écouter et se faire guérir. Mais les chefs religieux se sentent concurrencés par son aura grandissante. Ils projettent donc de le faire mourir. Une nuit, ils se saisissent de lui et forcent Ponce Pilate, alors gouverneur Romain de la Judée, à le mettre à mort. C’était une veille de fête de la Paque. Jésus est donc crucifié, à Jérusalem, à l’âge de 33 ans, puis mis dans un tombeau.
Cependant, quelques jours après, sa tombe est découverte vide. Jésus est revenu à la vie et côtoie ses disciples pendant 40 jours avant de remonter définitivement au ciel.
Dix jours après son ascension, ses disciples reçoivent l’Esprit de Dieu que Jésus leur avait promis (voir : pentecôte). Ils se mettent à répandre la bonne nouvelle (c’est ce que veut dire le mot grec « évangile ») du pardon des péchés en Jésus-Christ, preuve de l’amour de Dieu pour les hommes. Leur prédication connaît un immense succès et en quelques siècles des communautés chrétiennes voient le jour dans tout le monde romain. Cependant, la grande majorité des Juifs reste persuadée que Jésus n’est pas le Messie annoncé, ce qui établit la distinction entre le christianisme et le judaïsme
Source: atoi2voir