Communiqué de presse
16 janvier 2019
Gilles Pargneaux
Député européen
Président du groupe d’amitié Union européenne-Maroc
Le Parlement européen a adopté aujourd’hui l’accord agricole entre l’Union européenne et le Maroc, avec 444 + et 167-. Gilles Pargneaux, député européen et Président du groupe d’amitié Union européenne-Maroc, revient sur ce vote.
« Ce vote est une grande victoire. Pour les populations du Sahara d’abord. Il faut le rappeler, avant toutes choses, les relations commerciales entre l’Union européenne et le Maroc facilitent le développement économique du Sahara. Grâce aux préférences tarifaires accordées par l’Europe, ce sont 7,7 milliards d’euros économisés par les populations du Sahara au profit de l’économie et de l’emploi. Voilà la réalité concrète de cet accord commercial.
Je le rappelle ensuite : le développement économique du Sahara est synonyme de stabilité dans une région où la migration s’intensifie et où les phénomènes de radicalisation sont en embuscade, dans la zone sahélo-saharienne. L’Europe et le Maroc doivent avancer ensemble. Notre vote d’aujourd’hui confirme cette volonté commune.
Cette victoire est le fruit d’un long travail dont je me félicite :
· Au sein du Parlement européen dans son ensemble, où depuis fin 2016, nous nous efforçons avec la Commission européenne d’assurer la légalité incontestable de notre accord commercial avec le Maroc, conformément à l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE).
· Au sein de certains groupes parlementaires européens, où les majorités en faveur du Maroc se sont très largement renforcées depuis 2012, grâce au travail du groupe d’amitié Union européenne-Maroc par ailleurs.
Je regrette enfin que les adversaires de notre accord n’aient pas hésité à employer des méthodes condamnables, qui sont souvent en pareil cas l’apanage de ceux qui sont en position de faiblesse.
La Parlement européen, par ce vote positif sur l’accord agricole entre l’Union européenne et le Maroc, envoie un message politique des plus forts : nous souhaitons renforcer nos relations partenariales avec le Maroc à tous les niveaux, au-delà même des échanges commerciaux : migration, sécurité, lutte contre changement climatique, développement d’un nouveau paradigme vers l’Afrique, éducation et projet culturel commun.
Pour la grande majorité de mes collègues parlementaires, le Maroc est bien notre partenaire numéro un au Sud de la Méditerranée. »