Journée internationale pour la mémoire des victimes de l’Holocauste
crédit : J.-M. Lebaz
Le 27 janvier 1945, la première patrouille de l’Armée rouge fait son apparition à Auschwitz III en fin de matinée et à Birkenau ainsi qu’à Auschwitz I en milieu d’après-midi.
Quelques 7 000 détenus les accueillent en libérateurs. Le camp est jonché de cadavres et de mourants. Les Soviétiques comme l’ensemble des Alliés découvrent fortuitement l’existence des camps durant la progression de leurs troupes. Les camps, situés plus à l’Ouest, sont libérés en avril 1945 par les États-Unis (Ohrdruf, Nordhausen, Buchenwald, Dachau, Mauthausen) et les Britanniques (Bergen-Belsen).
N’ayant aucune conscience de la nature et de l’horreur des camps nazis, de la situation des déportés et encore moins de la spécificité du génocide des Juifs, les équipes médicales qui accompagnent les militaires ne disposent pas des médicaments et de la nourriture nécessaire. Dans les jours qui suivent la libération des camps, la situation reste semblable à celle des pires périodes du camp. Les camps sont alors mis en quarantaine.
À Auschwitz, les détenus sont toutefois libres de partir immédiatement, les déportés polonais quittent ainsi le camp pour rejoindre leur famille, les autres sont livrés à eux-mêmes.
La Journée internationale à la mémoire des victimes de l’Holocauste, instituée à l’initiative des ministres de l’Éducation des États membres du Conseil de l’Europe et suivie par l’Organisation des Nations-Unies est célébrée chaque année, le 27 janvier, à la date d’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz.
Elle vise notamment à encourager les États à promouvoir des projets éducatifs et à protéger les lieux de mémoire liés à l’Holocauste.
Source: www.enseigner-histoire-shoah.org