A partir du 1er janvier 2019, la Belgique siègera pour une période de deux ans au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non permanent. Elle y sera « un partenaire constructif, fiable et ouvert dans la recherche, avec les autres membres du Conseil de sécurité et l’ensemble des acteurs concernés, de réponses collectives aux questions internationales de paix et de sécurité », assure samedi dans un communiqué le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders, qui est aussi le nouveau ministre de la Défense depuis la démission du gouvernement fédéral.
La Belgique entamera son mandat au Conseil de sécurité des Nations unies avec un gouvernement en affaires courantes. Le communiqué, qui émane du SPF Affaires étrangères, ne fait pas référence à ce contexte mais rappelle l’engagement à « bâtir le consensus, agir pour la paix », devise de la campagne que le pays a menée pour obtenir ce siège.
« Alors que la remise en question des mécanismes internationaux se traduit dans la dynamique même de coopération au sein du Conseil, la Belgique entend y incarner la vision multilatéraliste sur laquelle repose sa politique extérieure depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale », affirme Didier Reynders, qui réitère sa volonté de mieux intégrer les instruments de diplomatie, développement et Défense.
« Outre les tâches spécifiques réparties entre les membres du Conseil, la Belgique continuera à accorder une attention particulière à des thèmes sur lesquels elle s’est investie depuis longtemps et qu’elle a mis en avant tout au long de sa campagne »: prévention des conflits par la médiation et l’attention aux menaces contre la paix (dont le changement climatique), protection de chaque personne, notamment des enfants victimes des conflits armés, et gestion opérationnelle efficace des missions de l’ONU, énumère le ministre.
En juin dernier, la Belgique avait reçu le soutien de 181 des 188 votes exprimés par les Etats membres de l’organisation réunis au sein de l’Assemblée générale, bien plus que les deux tiers exigés. L’Allemagne, l’Afrique du Sud, la République dominicaine et l’Indonésie font également partie des nouveaux membres non permanents.
Ces pays siègeront avec les cinq membres permanents dotés d’un droit de veto: Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni.
Le Conseil de sécurité fonctionne sous l’égide d’une présidence tournante que la Belgique occupera à partir de février 2020. (INT, POL, CDU, FEJ, fr
Source Belga